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Attaque du Hezbollah : à l'ONU, Israël invoque "son droit à la légitime défense"

Quelques heures après l'attaque du Hezbollah libanais qui a tué, notamment, deux soldats israéliens mercredi, l'État hébreu a affirmé devant le Conseil de sécurité de l'ONU qu'il ne "resterait pas les bras croisés" devant ces attaques.

Israël a affirmé, mercredi 28 janvier, devant le Conseil de sécurité de l'ONU qu'il ferait usage de son "droit à la légitime défense", après l'attaque du mouvement libanais Hezbollah qui a tué deux soldats israéliens le même jour.

Dans une lettre, également transmise au secrétaire général Ban Ki-moon, l'ambassadeur israélien aux Nations unies, Ron Prosor, a exhorté les 15 membres du Conseil de sécurité à "condamner le Hezbollah sans équivoque et publiquement".

"Israël ne restera pas les bras croisés alors que le Hezbollah vise des Israéliens, a-t-il expliqué quelques heures après l’attaque. Israël ne tolèrera aucune attaque sur son territoire, fera usage de son droit à la légitime défense et prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger sa population".

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Un casque bleu tué

En représailles à l’opération menée par le Hezbollah, Israël a bombardé plusieurs villages dans le sud du Liban, où se trouvent des positions de l'armée libanaise et de la Force intérimaire des Nations unie au Liban (Finul), chargée de surveiller la frontière israélo-libanaise. Un casque bleu espagnol est mort dans ces violences.

L'ambassadeur israélien à l'ONU a également exigé que le Hezbollah, contre lequel Israël a mené un conflit sanglant en 2006, soit désarmé.

Des incidents ont régulièrement lieu le long de la Ligne bleue, qui fixe la frontière libano-israélienne selon le tracé dessiné par l'ONU après le retrait israélien mettant fin en 2000 à 22 ans d'occupation du sud du Liban.

Avec AFP