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Après un Euro-2014 flamboyant, les Bleus veulent confirmer à l’échelon mondial

Alors que s’ouvre le Mondial-2015 de handball au Qatar jeudi, l’équipe de France vise une cinquième couronne mondiale. Un défi de taille qui constituerait une première dans l’histoire et qui consacrerait un peu plus les Bleus au panthéon du sport.

Régénérée par son titre européen de 2014, l’équipe de France de handball se présente aux Championnats du monde, qui débutent ce jeudi 15 janvier au Qatar, avec des certitudes et une confiance au plus haut. Deux éléments essentiels pour rencontrer le succès sur la piste d'un cinquième sacre mondial, ce qu'aucune nation n'a encore réussi.

Il y a vingt ans, les "Barjots" ramenaient le premier titre mondial de la France et initiaient deux décennies folles, remplies de succès quasi-ininterrompus pour les Bleus. Depuis, trois autres titres mondiaux (2001, 2009, 2011) sont venus s'ajouter au Palmarès de l’équipe de France, ainsi que deux titres olympiques (2008, 2012) et trois titres européens (2006, 2010, 2014).

Et les Français se verraient bien fêter ce vingtième anniversaire avec un cinquième titre mondial, qui les placerait  sur leur piédestal devant la Roumanie (1961, 1964, 1970, 1974) et la Suède (1954, 1958, 1990, 1999), elles aussi à quatre titres. Les Suédois, qui sont présents au Qatar, peuvent aussi rêver d'écrire l'Histoire, même s’ils sont incontestablement un ton ou deux en-dessous des Français. La Roumanie, elle, n'est pas qualifiée.

S'ils décrochent l'or, les Bleus seront à nouveau en possession des titres olympique, mondial et européen, une trilogie qu'ils ont déjà réussie une fois, en 2008, 2009 et 2010. Pour sept d'entre eux, ce serait un premier sacre mondial. "On a une équipe quand même beaucoup renouvelée, avec des joueurs qui n'ont pas connu toute cette période", note Nikola Karabatic. "Et c'est peut-être aussi une motivation de les faire goûter à ça."

Le chemin des JO-2016 débute maintenant

Pour les hommes de Claude Onesta, ce Mondial qatari se double d'un autre enjeu majeur : les JO-2016. Seul le champion du monde sera directement qualifié, mais il faudra finir dans les sept premiers pour ne pas trop se compliquer la tâche en vue de la qualification pour Rio.

"Une élimination en huitièmes nous mettrait dans une situation délicate", juge le sélectionneur des Bleus, qui a été conforté par ce que son équipe a montré lors d'une préparation pourtant perturbée par le traumatisme des attentats survenus la semaine passée à Paris.

Avec sa défense hermétique - "même moi, parfois, elle m'impressionne", avoue Karabatic - ses postes triplés et son attaque en voie de progression constante, la France a toutes les armes pour aller au bout, une fois encore.

Elle ne déplore qu’une absence déclarée, en la personne de Luc Abalo, son ailier droit félin, capable de faire basculer un match sur un éclair de génie, comme en finale des JO-2012. Un doute persiste aussi sur l'état de forme de Daniel Narcisse, touché à un mollet. Le forfait d'Abalo est cependant compensé par le retour de Xavier Barachet, absent à l'Euro-2014 et étincelant en préparation.

La France, qui débute vendredi, à 19h heure de Paris, contre la République Tchèque, aura pour principaux adversaires en poule les deux derniers finalistes olympiques, l'Islande (2008) et la Suède (2012). Et quel que soit son parcours, elle aura ensuite un huitième de finale très délicat à négocier, probablement contre l’Allemagne, la Pologne, la Russie ou peut être même le Danemark.

Avec AFP

Tags: Handball, Bleus, Qatar,