![Putsch manqué en Gambie : deux Américains inculpés pour complot aux États-Unis Putsch manqué en Gambie : deux Américains inculpés pour complot aux États-Unis](/data/posts/2022/07/20/1658289895_Putsch-manque-en-Gambie-deux-Americains-inculpes-pour-complot-aux-Etats-Unis.jpg)
Après le coup d’État manqué en Gambie le 30 décembre, deux Américains d’origine gambienne, Cherno Njie et Papa Faal, ont été inculpés, lundi aux États-Unis où ils avaient pris la fuite, pour complot et détention d'armes.
Deux Américains d'origine gambienne ont été inculpés lundi par la justice américaine pour complot dans le putsch manqué en Gambie le 30 décembre, a annoncé le ministère de la Justice.
Cherno Njie, 57 ans, et Papa Faal, 46 ans, qui possèdent également la nationalité gambienne, avaient été placés en détention pour leur participation présumée dans l'attaque du palais présidentiel à Banjul.
Ils devaient comparaître lundi respectivement à Baltimore, dans le Maryland (est), et à Minneapolis, dans le Minnesota (nord) pour complot de violation du traité de neutralité avec un pays allié des États-Unis, selon un communiqué.
>> À relire sur France 24 : Des dizaines d'arrestations après le coup d'État manqué en Gambie
Des armes achetées aux États-Unis et envoyées en Gambie
Selon l'acte d'accusation, les deux hommes vivant dans le Minnesota et au Texas ont préparé l'attaque avec l'objectif de renverser le président gambien Yahya Jammeh et d'installer l'un d'entre eux, Cherno Njie, comme dirigeant par intérim du nouveau régime.
Le putsch du 30 décembre avait achoppé quand les forces de sécurité loyales au président avaient repoussé l'attaque du palais présidentiel par Papa Faal et une dizaine d'autres assaillants. Njie se tenait à l'écart dans l'attente de prendre le pouvoir si l'assaut avait réussi.
Après leur échec, les deux hommes avaient réussi à prendre la fuite et regagner les États-Unis où ils ont été arrêtés, selon le même document.
Les deux hommes sont également poursuivis pour possession d'armes à feu dans le but de commettre un acte de violence. Ils avaient acquis ces armes, des munitions et toutes sortes d'équipements aux États-Unis, d'août à octobre, et les avaient envoyés en Gambie pour les utiliser dans leur tentative de coup d'État.
Vendredi 2 janvier, des opérations de porte-à-porte avaient eu lieu à Banjul pour tenter de mettre la main sur les armes mais aussi sur les plans d’attaque du palais présidentiel.
Avec AFP