Les négociations internationales sur le climat se poursuivaient, samedi à Lima, faute de consensus sur un texte. Pays industrialisés et pays en voie de développement butent sur les engagements qu’ils doivent prendre en 2015.
La conférence de l'ONU sur le climat joue les prolongations, samedi 13 décembre à Lima, au Pérou. Les discussions, qui devaient initialement prendre fin vendredi à 18h00 locales (23h00 GMT), se sont poursuivies à huis clos, faute de consensus sur un texte qui doit donner un cadre aux "contributions nationales" à chaque pays avant le grand accord espéré à Paris fin 2015.
L'objectif affiché est de réduire les émissions de gaz à effet de serre, en vue de limiter à 2°C la hausse de la température de la planète. Tous les pays doivent ainsi se détourner peu à peu des énergies fossiles - le charbon en premier lieu - et investir massivement dans d'autres énergies.
Cependant, pays industrialisés et pays en voie de développement peinent à s'entendre sur les engagements qu'ils doivent prendre, la Convention de l'ONU sur le climat de 1992 reconnaissant "une responsabilité commune mais différenciée" pour ces deux catégories de pays. La Chine et l'Inde, désormais le 1er et le 4e émetteurs de gaz à effet de serre, plaident pour un statu quo, ce que les États-Unis et l'Union européenne considèrent comme inacceptable.
Une telle prolongation des discussions est un fait très habituel dans ces conférences annuelles de l'ONU sur le climat. À Lima, le projet d'accord sur ce sujet doit être formellement adopté, faute de quoi la 20e conférence de l'ONU sur le climat n'aura pas tenu ses promesses.
Avec AFP