Après l'ONU le 7 novembre, les États-Unis ont adopté à leur tour des sanctions contre l'ancien président yéménite, Ali Abdallah Saleh, et deux chefs rebelles. Ils sont accusés de compromettre la paix et la stabilité du pays.
Dans la lignée du Conseil de sécurité des Nations unies, les États-Unis ont adopté, lundi 10 novembre, des sanctions financières contre l'ancien président yéménite, Ali Abdallah Saleh, et deux chefs rebelles. Ils sont accusés par Washington et l’ONU de compromettre "directement la paix et la stabilité au Yémen", un pays en instabilité politique chronique, plongé dans le chaos.
Les États-Unis ont ajouté le nom d'Ali Abdallah Saleh à leur liste noire ainsi que ceux du chef de la rébellion chiite d'Ansaruallah, Abdel Malek Houthi, et du chef rebelle Abdallah Yahya al-Hakim.
À la tête du pays de 1990 à 2012, l'ancien chef d'État est accusé "d'être devenu l'un des premiers soutiens à la violence perpétrée par ceux qui sont affiliés au mouvement Houthi", indique le Trésor américain.
Les sanctions adoptées prévoient le gel des avoirs de ces responsables. Ils ont également interdiction de faire des affaires ainsi que de voyager dans la plupart des pays. Les sanctions de l’ONU prévoient, par ailleurs, qu’Ali Abdallah Saleh ne puisse plus obtenir de visa d'entrée dans tous les pays de l'organisation.
En fin de semaine dernière, les rebelles chiites et le parti de l'ex-président ont rejeté le nouveau gouvernement yéménite, plongeant encore un peu plus dans le chaos ce pays, en proie à des violences meurtrières menées notamment par al-Qaïda.
Avec AFP