Au menu de cette revue de presse, les élections de mi-mandat observées avec crainte hors des États-Unis. Une victoire des républicains et la perte du Congrès par Barack Obama pourrait sonner le glas de sa présidence. En Corée du Nord, les journaux racontent cette guerre bien inattendue contre Ebola qui se joue là-bas. Une presse internationale solidaire aussi avec le sort cette jeune femme irano-britannique arrêtée en juin à Téhéran pour avoir voulu assister à un match de volley-ball masculin.
La presse internationale s’intéresse ce matin aux enjeux des élections de mi-mandat aux Etats-Unis. Les élections législatives du 4 novembre sont scrutées dans le monde entier. Vu de Chine, le China Daily publie un dessin d’un jeu d’escrime entre d’un côté l’âne symbole du parti démocrate et de l’autre l’éléphant qui personnifie le camp républicain. L’âne semble mal parti, handicapé par les "approval ratings" autrement dit les sondages de popularité de Barack Obama.
"Mais qui veut encore d’Obama ?" s’interroge cette fois Le Parisien. Aux Etats-Unis explique le quotidien français, jamais le président n’a été si impopulaire. Un président dont on ne veut plus – surtout dans le camp démocrate. Dans le Kentucky où elle espère détrôner son rival républicain, la jeune Alison se montre fusil à la main dans un clip de campagne – son slogan "je ne suis pas Obama".
Ces élections de mi-mandat sont aussi suivies avec crainte par les entrepreneurs russes, raconte le Moscow Times. En Russie, les hommes d’affaires redoutent une victoire des républicains car elle pourrait ouvrir la voie à une nouvelle législation prévoyant des sanctions économiques envers la Russie sur le long terme. En effet, le comité des relations étrangères au Sénat a adopté à l’unanimité le mois dernier une proposition de loi en ce sens, conséquence de la guerre en Ukraine.
A la Une de la presse internationale, cette psychose inattendue contre Ebola en Corée du Nord à la Une du Guardian. La correspondante du journal raconte que là-bas, les mesures les plus draconiennes contre la maladie ont été imposées. Toute personne qui arrive désormais à l’aéroport de Pyongyang est placée en quarantaine pendant des semaines. Le pays est plus isolé que jamais.
Pour le New York Times – Kim Jong Un, le leader nord Coréen a semble-t-il trouvé ici une façon déguisée de poursuivre sa politique de répression. Dans un dessin, le journal américain laisse entendre que tous les activistes des droits de l’homme sont potentiellement porteurs d’Ebola, il faut donc de toute urgence pour le pouvoir les mettre en quarantaine.
La presse revient aussi ce matin sur le sort de cette femme irano-britannique de 25 ans emprisonnée en Iran parce qu’elle voulait assister à un match de volley ball… Le Sydney Morning Herald précise que si le sort de la jeune fille a été médiatisé c’est parce qu’elle a la nationalité britannique. Cette jeune fille de 25 ans aujourd’hui en grève de la faim - a ainsi été arrêtée, jugée et emprisonnée pendant un an pour "propagande". Son crime : avoir manifesté en juin dernier à Téhéran avec d’autres femmes avant le match de volley Iran – Italie. Le journal britannique The Independent dresse quant à lui le portrait d’une société où la frustration couve à l’intérieur des foyers et dans la sphère privée…