![Un élevage de porcs canadien contaminé par le virus Un élevage de porcs canadien contaminé par le virus](/data/posts/2022/07/14/1657828847_Un-elevage-de-porcs-canadien-contamine-par-le-virus.jpg)
Infectés par le virus H1N1, des porcs de la province canadienne d'Alberta ont été placés en quarantaine. Une contamination qui, selon les autorités sanitaires, ne compromet pas la "salubrité de l'approvisionnement alimentaire".
Reuters - La présence du virus H1N1 a été décelée dans un élevage de porcs de la province de l'Alberta, a annoncé samedi l'Agence canadienne d'inspection des aliments.
Les animaux ont été placés en quarantaine, mais "la salubrité de l'approvisionnement alimentaire n'est pas menacée", dit-elle dans un communiqué.
"Les risques que ces porcs transmettent le virus à des personnes sont très faibles", précise l'agence, assurant que le porc canadien reste une denrée sûre.
"Il est fort probable que les porcs aient été exposés au virus par le biais d'un Canadien ayant récemment visité le Mexique et présentant des symptômes similaires à ceux de la grippe. Les signes de maladie ont par la suite été observés chez les porcs. L'individu est guéri et tous les porcs sont guéris ou sont en voie de guérison", ajoute-t-elle.
L'agence n'avait encore jamais signalé de transmission de l'homme à l'animal.
Les autorités canadiennes ont recensé 70 cas humains de grippe A (H1N1) avérés, tous jugés bénins. Les malades ont tous effectués récemment des séjours au Mexique.
Selon l'Organisation mondiale de la santé, le virus H1N1 n'affecte pas la salubrité de la viande de porc.
Gerry Ritz, ministre canadien de l'Agriculture, a dit être en contact avec ses homologues étrangers, notamment l'Américain Tom Vilsack, qui l'a assuré de la poursuite des échanges entre les deux pays.
"Nous allons continuer à travailler avec nos partenaires américains tout en traitant cette affaire", dit-il dans un communiqué.
"Le cas identifié dans l'Alberta est totalement sous contrôle. Il n'y a aucun danger pour la santé humaine ou animale", souligne-t-il.
"C'est ce que nous craignions", a en revanche déploré Jurgen Preugschas, président de l'association des éleveurs de porcs canadiens. "En fin de compte, cela ne devrait pas affecter l'activité à long terme. Il s'agit de perception. La viande est saine. (Mais) ça va faire beaucoup de bruit à court terme", a-t-il ajouté.
Philippines, Salvador, Honduras et Ukraine ont suspendu leur importations de porc canadien après l'apparition de la maladie dans le pays.