Les 45 casques bleus capturés sur le plateau du Golan ont été libérés jeudi. Le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda qui combat le régime de Bachar al-Assad, les avait enlevés le 28 août dernier.
Les casques bleus fidjiens détenus par le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, ont été libérés. Un porte-parole de l'ONU, Farhan Haq, en a apporté la confirmation. "L'ensemble des 45 casques bleus sont en bonne forme et vont maintenant être rapatriés au camp pour des examens médicaux", a-t-il déclaré, jeudi 11 septembre, précisant qu'ils avaient été relâchés à Quneitra, situé dans la zone sous contrôle syrien du Golan.
Leur libération était attendue. Une vidéo, diffusée dans la nuit de mercredi 10 au jeudi 11 septembre, montrait un soldat fidjien détenu affirmant que les otages avaient été "informés" de leur prochaine libération. "Nous sommes tous très heureux de retourner bientôt à la maison", déclare-t-il, en précisant que tous les soldats étaient "en vie" et avaient été "bien traités".
Les casques bleus, membres de la Fnuod, la Force de l'ONU chargée de l'observation du désengagement entre Israël et la Syrie, avaient été capturés le 28 août sur le plateau du Golan. Des casques bleus philippins, également pris au piège lors de l'accrochage avec les rebelles du Front Al-Nosra, avaient pu être évacués, mais les 45 Fidjiens étaient restés détenus.
Cette prise d'otage est intervenue après des combats entre l'armée syrienne et des groupes rebelles, dont Al-Nosra, près de Qouneitra, dans la zone de désengagement délimitée en 1974 entre Israël et la Syrie. Le Front Al-Nosra a, depuis, formulé un certain nombre de conditions pour leur libération, dont celle de sortir de la liste noire des organisations terroristes établie par les Nations unies, selon l'armée fidjienne.
Le gouvernement des Fidji avait annoncé, mercredi 10 septembre, la libération prochaine de ses casques bleus avant de se rétracter quelques heures plus tard, évoquant un cafouillage. Le président syrien Bachar al-Assad doit recevoir jeudi 11 septembre à Damas le nouvel émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, selon un quotidien proche du pouvoir.
Avec AFP