
Interrogé en marge du sommet de l’Otan sur le livre de Valérie Trierweiler, le président français François Hollande a répondu aux attaques de son ex-compagne. "La fonction présidentielle doit être respectée", a-t-il notamment déclaré.
En réponse au livre publié cette semaine par son ex-compagne Valérie Trierweiler, le chef de l’État français François Hollande a affirmé vendredi être "au service des plus pauvres", ce qui est sa "raison d'être". Il a par ailleurs rappelé que "la fonction présidentielle [devait] être respectée".
"Je n'accepterai jamais que puisse être mis en cause ce qui est l'engagement de toute ma vie, de tout ce qui a fondé ma vie politique, mes engagements, mes responsabilités, mes mandats que j'ai exercés", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au sommet de l'Otan à Newport, au Pays de Galles.
Interrogé sur la publication de "Merci pour ce moment", où Valérie Trierweiler affirme que le président parle des pauvres comme des "sans-dents", François Hollande a été très ferme. "Je ne laisserai pas mettre en cause la conception de mon action au service des Français, et notamment de la relation humaine que j'ai avec les plus fragiles, les plus modestes, les plus humbles, les plus pauvres, parce que je suis à leur service et parce que c'est ma raison d'être, tout simplement ma raison d'être", a-t-il martelé.
Des questions de principe en cause, pour Hollande
Avant de répondre aux questions des journalistes, François Hollande avait souligné être "au Conseil de l'Otan, là où se décident la paix, la guerre, la sécurité de l'Europe, de la France, et ce sont les seuls sujets qui depuis 48 heures [l]'ont mobilisé pour la France". Il a toutefois tenu à réagir à ce sujet "car il y a des questions de principe qui sont en cause".
"Je ne répondrai à plus aucune autre question là-dessus", a-t-il ensuite conclu. François Hollande doit donner une grande conférence de presse le 18 septembre prochain.
Avec AFP