Presse française, mercredi 3 septembre 2014. Au menu de cette revue de presse, la déclaration du ministre du Travail François Rebsamen sur la nécessité de renforcer le contrôle des chômeurs, et la sortie du livre de Valérie Trierweiler sur sa vie avec le président Hollande.
Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre I-Phone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…
À la une de la presse française, ce matin, le tollé provoqué, à gauche, par la déclaration du ministre du Travail, qui a demandé un "renforcement" du contrôle des personnes sans emploi.
"Le Parisien" titre "Les chômeurs sous surveillance" et rapporte que le ministre s’est fait "recadrer" par l’Elysée, et est revenu, finalement, sur sa déclaration, en expliquant qu’il n’avait nullement l’intention de "stigmatiser" les chômeurs.
Avec sa déclaration, François Rebsamen a fait "tomber" un nouveau "tabou" à gauche, constatent "Les Echos". Ses propos ont été unanimement condamnés par les syndicats, dont la CFDT qui s’est dite "atterrée" et critiqués, aussi, par plusieurs de ses camarades socialistes, et pas seulement chez les "frondeurs".
Pour " l 'Humanité", "à défaut de réduire le chômage, le ministre (se borne à reprendre) une rengaine réactionnaire". "L’Huma" dénonce "l’opprobre" jeté sur les demandeurs d’emploi : "le problème n’est plus le chômage mais les chômeurs. C’est donc ça, un ministre socialiste ?"
À droite, les propos du ministre du Travail ont fait bonne impression. Pour "l’Opinion", plus de doute: entre la déclaration d’amour de Manuel Valls à l’entreprise, la sortie d’Emmanuel Macron sur les 35 heures, et celle de François Rebsamen, la gauche a bel et bien passé "l’arme à droite".
Avec la proposition du ministre de l’Intérieur de limiter le nombre d’immigrés, plusieurs tabous sont en train de tomber à gauche, constate également "Le Figaro", qui se demande si elle serait finalement habitée par ce "bon sens" loué par le ministre de l’Économie. Le journal relève toutefois que la gauche à droite, ça n’est pas encore gagné, et en veut pour preuve l’annonce faite hier soir par le ministre des Finances qu’il y aurait moins d’économies que prévu en 2015 à cause de l’inflation.
Si elle applaudit les déclarations du gouvernement, la droite est tout de même un peu embêtée par le cap affiché. "La droite tempérée (est) défiée par la gauche maladroite", estime "Le Figaro", qui explique que la "mise en pièce d’une série de tabous", à gauche, oblige la droite à "avancer sur le terrain de l’audace réformatrice", autrement dit à aller un peu plus à droite.
Mais avant cela, il va falloir régler la question de savoir qui va incarner le projet. D’après "l’Opinion", Sarkozy serait en train de consulter à tout va. Il disposerait d’un sondage non rendu public, portant sur la présidentielle, qui indiquerait qu’il arriverait en tête au premier tour en 2017 avec 30 %, derrière lui Marine Le Pen - et très loin derrière eux, le candidat du PS, quel qu’il soit, Valls faisant mieux que Hollande.
Le président qui ne serait "pas épargné" dans le livre que consacre à leur histoire son ex-compagne, Valérie Trierweiler. D’après "Le Parisien", son témoignage sur son expérience de première dame ferait déjà "trembler" l’Élysée.
Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse française (du lundi au vendredi, 6h23-7h10-10h40 heure de Paris) et la Revue de presse internationale (du lundi au vendredi à 9h10 et 13h10). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.