Presse française, lundi 1er septembre 2014. Au menu de cette revue de presse, le discours de Manuel Valls à l'université d'été du PS. Un discours sifflé par une partie des militants socialistes. Et la rentrée des classes.
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Au menu de la presse française, ce matin, la déclaration d’amour de Manuel Valls à ses camarades socialistes. "J’aime les socialistes", a déclaré hier le Premier ministre à l’intention de ses amis, réunis lors de leur université d’été à La Rochelle. C’est à la une de "Libération", qui raconte comment, quatre jours après avoir déclaré sa flamme à l’entreprise lors de l'université d'été du Medef, le Premier ministre a tenté, parfois sous les sifflets, de réduire les fractures dans sa majorité, sans toutefois modifier sa ligne politique. Un exercice de haute voltige, nécessaire mais certainement pas suffisant selon "Libération".
De la gauche qui rêve à la gauche qui gère : François Hollande est passé en deux ans "de la synthèse à l’isolement", relève "Libération", qui raconte comment le président, en misant tout sur les "hypothétiques résultats de sa politique économique", a fini par "s’aliéner ses alliés".
"Les Echos" évoquent la "fracture" entre la gauche au pouvoir et la base militante et parlementaire. "Le débat est aussi vieux que le parti socialiste", rappelle le journal, mais le problème, c’est que "le nom même de François Hollande n’est plus gage de cohésion" : "jusqu’au-boutisme des frondeurs, transparence des hollandais, calculs des poids lourds, c’est comme si le PS s’était mis à jouer Hollande perdant".
Hollande "perdu" ? L’idée, évidemment, est envisagée avec délectation, à droite, où l’on salue, en revanche, la fermeté affichée de Manuel Valls. "Le Figaro" recommande à François Hollande de se "vallsiser", de renoncer "aux faux-fuyants et aux subterfuges" dont il serait coutumier.
Les dernières annonces du Premier ministre ne devraient pas contribuer à apaiser les tensions entre l’exécutif et avec l’aile gauche du PS. D’après "Les Echos", Manuel Valls aurait l’intention d’en finir avec l’encadrement des loyers, et de réformer le travail dominical par ordonnance - en court-circuitant le Parlement et les frondeurs.
"L'Humanité" dénonce le "coup de force libéral" du Premier ministre, et assure que ses détracteurs préparent un débat de fond pour proposer des "alternatives".
À la une également, la rentrée des classes, dès aujourd’hui pour les enseignants, à partir de demain pour les élèves. 841 000 profs vont reprendre le chemin de l’école, d’après "Le Figaro", qui évoque des enseignants "un rien blasés", après l’arrivée de la troisième ministre du quinquennat Hollande à ce poste.
Najat Vallaud-Belkacem a adopté le ton martial de Manuel Valls pour déclarer que, non, il n’était pas question de revenir sur la réforme des rythmes scolaires, dont la mise en place s’est avérée passablement "complexe", selon " L a Croix".
Blasés, "désorientés", d’après "Les Echos", les enseignants attendraient toujours de voir l’effet concret de la création des 60 000 postes promis par François Hollande. Le journal cite le chiffre de 8 804 professeurs de plus pour cette rentrée, qui devraient d’abord répondre à la hausse démographique.
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