Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Élysée, a annoncé le gouvernement Valls II mardi 26 août à 19 heures (à Paris). Il comprend comme ministres de plein exercice huit hommes et huit femmes, respectant une parité totale. Voici les grands changements à retenir :

• Ancien banquier d'affaires et ex-secrétaire général adjoint de la présidence de la République, Emmanuel Macron devient ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, où il succède à Arnaud Montebourg .

• Najat Vallaud-Belkacem, jusqu'ici ministre des Droits des femmes de la Ville, de la Jeunesse, et des Sports, devient ministre de l'Éducation nationale, en remplacement de Benoît Hamon.

• Fleur Pellerin, secrétaire d'État au Commerce extérieur, devient ministre de la Culture, succédant à Aurélie Filippetti.

• Le Premier ministre Manuel Valls s'est exprimé au journal de 20h de France 2. Il a défendu sa décision de présenter la démission de son premier gouvernement, et a qualifié ce remaniement d'"acte d'autorité". "Il y a une seule ligne et les membres du gouvernement ne peuvent pas se donner en spectacle", a affirmé le Premier ministre, promettant que la nouvelle équipe ferait désormais preuve de "dignité" et de "cohérence".
   
• Manuel Valls a également déclaré qu'il soumettrait son nouveau gouvernement à un vote de confiance des députés "en septembre ou octobre". Il s'est dit convaincu d'obtenir une majorité à l'Assemblée nationale. Le Premier ministre a vanté une nouvelle équipe "avec des visages jeunes", qui reflète la "diversité" du pays.
• Il a par ailleurs justifié le choix d'Emmanuel Macron, vivement critiqué par la gauche de la gauche, y compris celle du PS, comme un gage aux politiques "libérales". Pour le Premier ministre, la politique économique de l'exécutif est "la bonne", et la "seule possible", pour relancer la croissance et "redonner du pouvoir d'achat aux Français".

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