Les Malaisiens ont observé une minute de silence et une journée de deuil national, vendredi, pour le rapatriement des premiers corps des victimes du vol Malaysia Airlines MH17, abattu en Ukraine le 17 juillet.
L'avion affrété spécialement par Malaysia Airlines a atterri peu avant 10 h (2 h GMT) à l'aéroport international de Kuala Lumpur, vendredi 22 août, en provenance d'Amsterdam. À son bord, les vingt premiers corps des 43 victimes malaisiennes du crash du vol MH17 de la compagnie Malaysia Airlines en Ukraine.
Deuil national en Malaisie
Le roi de Malaisie, Abdul Halim Mu'adzam Shah, le Premier ministre, Najib Razak, et d'autres dignitaires étaient présents pour accueillir les cercueils. Une cérémonie officielle a été suivie d'une minute de silence observée dans l'ensemble du pays, où les drapeaux étaient en berne. Une journée de deuil national a été décrétée à cette occasion.
Les autorités avaient demandé auparavant aux habitants de ce pays à majorité musulmane de s'abstenir de toute activité festive et de s'habiller en noir par respect pour les victimes. À Kuala Lumpur, les personnes étaient majoritairement habillées en noir, tandis que les chaînes de télévision diffusaient des lectures du Coran et montraient des photos des victimes malaisiennes de la catastrophe aérienne.
Certaines victimes pourraient ne jamais être identifiées
Le vol MH17 Amsterdam-Kuala Lumpur a été abattu, le 17 juillet, alors qu'il survolait l'est de l'Ukraine, une zone où s'affrontent l'armée régulière ukrainienne et les forces des insurgés séparatistes pro-russes. Les 298 occupants du Boeing 777 ont tous péri. Parmi eux se trouvaient 193 Néerlandais et 43 Malaisiens, dont 15 membres d'équipage.
À la suite de la catastrophe, plus de 220 cercueils contenant des restes de victimes ont été transportés vers les Pays-Bas, afin d'y être identifiés. Certaines victimes pourraient ne jamais être identifiées car la recherche de restes humains sur le site du crash a été interrompue à la suite de combats dans ce secteur entre l'armée ukrainienne et les insurgés pro-russes.
Avec AFP