
Les négociateurs israéliens sont de retour au Caire pour reprendre les pourparlers indirects avec les Palestiniens, afin de tenter de mettre un terme aux combats qui ravagent Gaza depuis le 8 juillet.
Les négociateurs israéliens sont arrivés en Égypte, lundi 11 août, pour un nouveau round de pourparlers indirects avec les Palestiniens pour tenter de transformer un cessez-le-feu de 72 heures en trêve durable dans la bande de Gaza. La délégation de l'État hébreu avait quitté la capitale égyptienne vendredi, après l'échec des discussions.
Après un premier cessez-le-feu de trois jours entre mardi et vendredi, une nouvelle trêve de même durée est entrée en vigueur lundi à 00h01 (21h01 GMT), et semble tenir bon pour l'heure.
Les médiateurs égyptiens ont ainsi appelé l'État hébreu et les Palestiniens à s'asseoir à nouveau à la table des négociations pour tenter de mettre un terme aux combats qui ravagent l'enclave palestinienne, depuis le 8 juillet.
Israël a toutefois prévenu que sa participation aux pourparlers indirects avec les groupes palestiniens restait conditionnée au respect du cessez-le-feu. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déclaré à de multiples reprises qu'Israël ne négocierait pas "sous le feu".
Le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a de son côté estimé que ces nouvelles négociations sont celles de "la dernière chance" pour parvenir à un accord durable. Les Palestiniens réclament en priorité la levée du blocus, imposé à la bande de Gaza par Israël et l'Égypte, une condition que le Hamas a une nouvelle fois réaffirmée dimanche et qui constitue une pierre d'achoppement entre les deux camps.
Le coordinateur des opérations humanitaires de l'ONU dans la bande de Gaza, James Rawley, s'est de son côté prononcé dimanche soir pour une levée de ce blocus. "[Il] doit être levé, non seulement pour la reconstruction mais pour permettre à Gaza de faire ce qui était possible il y a dix ans seulement : échanger et faire du commerce avec le monde extérieur", a-t-il ainsi déclaré dans un entretien à l'AFP, soulignant le "grand potentiel" de l'enclave palestinienne.
Avec AFP et Reuters