logo

Au sommaire de cette édition : Google retire deux jeux inspirés des bombardements à Gaza de son site Google Play ; une poupée de bébé sexuée suscite la polémique aux Etats-Unis ; et un skieur de l’extrême propose de dévaler les pentes d’une station américaine.

GOOGLE INTERDIT DES JEUX SUR LES BOMBARDEMENTS À GAZA

Disponible sur le site de téléchargement Google Play depuis le 29 juillet, le jeu pour smartphone baptisé « Bomb Gaza » qui consistait à larguer des bombes sur la bande de Gaza tout en évitant de tuer des civils a finalement été retiré de la vente lundi 4 août. Une décision prise par Google après la mobilisation de nombreux internautes qui s’étaient rués sur les réseaux sociaux pour fustiger une application qualifiée de particulièrement nauséabonde et appeler le géant du web à la faire disparaître.

Une interdiction de vente que la firme de Moutain View a également décidé d’appliquer à un autre jeu du même type appelé « Gaza Assault: Red Code ». Une mesure justifiée par Google par le fait que les titres désormais bannis de sa plateforme de téléchargement enfreignaient sa charte d’utilisation, la compagnie s’opposant officiellement à la commercialisation de tout contenu incitant à la haine ou à la violence.

Mais si le géant américain invoque le non-respect de la politique en vigueur sur Google Play pour expliquer le retrait des deux jeux controversés, plusieurs autres applications similaires à l’image de « Gaza Defender », « Israel Under Attack » ou « Iron Dome » restent, elles, disponibles sur la plateforme de téléchargement. Un constat surprenant qui pousse le blog « Big Browser » à se demander si Google attendra une nouvelle vague d’indignation avant de bannir ces titres de son site.

ÉTATS-UNIS : UNE POUPÉE SEXUÉE SUSCITE LA POLÉMIQUE

« J’ai emmené ma fille acheter une poupée représentant un petit garçon dans un magasin de jouets. Mais quand elle a voulu changer sa couche, nous avons eu une vraie surprise. » Voici ce qu’a déclaré sur Facebook Donna Wood Burgmann, une mère originaire du New Jersey qui a découvert avec stupeur en jouant avec sa fille que sa nouvelle poupée était anatomiquement correcte et possédait donc un pénis. Un détail dont elle n'a pas été la seule à s'indigner sur la Toile aux Etats-Unis.

Ils sont en effet nombreux à être montés au créneau sur les réseaux sociaux pour dénoncer la commercialisation de cette poupée sexuée destinée aux plus petits. Des internautes qui interpellent notamment sur Facebook les responsables des magasins « Toys R’ Us » qui distribuent le jouet controversé afin de manifester leur mécontentement. Témoin cet homme qui estime que la société a tout simplement dépassé les bornes en mettant en vente cet objet dans ses enseignes.

Un point de vue qui ne fait cependant pas l’unanimité sur Internet où beaucoup expliquent ne pas avoir été choqués par cette poupée, considérant au passage que la polémique qu'elle a engendrée n'avait pas lieu d'être. Certains vont même d’ailleurs jusqu’à remercier l'entreprise incriminée pour avoir fait apparaître un pénis sur son jouet. Une initiative qui, selon eux, a le mérite de faciliter l’éducation sexuelle des enfants.

Un avis partagé par l’auteure américaine, spécialiste de la parentalité, Monica Beyer qui explique dans un billet publié sur le site SheKnows.com qu’il n'y a rien de choquant pour un enfant de voir un bébé dénudé. Un texte dans lequel elle affirme également qu'il est regrettable qu'une poupée soit qualifiée de sexuelle uniquement parce qu'elle est dotée d'un organe génital.

INFOGRAPHIE DU JOUR

Si le monde ne comptait que 100 habitants, 60 d'entre eux seraient asiatiques, 15 africains et 11 européens. Ils seraient 12 à parler chinois et 5 à s'exprimer en anglais. Voici ce que permet d'apprendre cette infographie réalisée par le designer Jack Hagley. Un document inspiré de nombreuses statistiques mondiales qui met en lumière les fortes inégalités présentes sur Terre puisque si seulement 100 personnes peuplaient notre planète, 70 n'auraient pas accès à Internet, 23 ne pourraient pas se loger, 13 ne bénéficieraient pas d'un accès à l'eau potable et 15 seraient sous-alimentées.

TENDANCE DU JOUR SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

« Fat and Furious Burger » est le nom d’un compte Instagram tenu par deux designers français amateurs de « junk food » et adeptes de photographie qui ont décidé de rassembler leurs deux passions en créant des hamburgers tous plus originaux les uns que les autres avant de les mettre en scène dans des situations décalées. Des sandwichs à l'apparence étonnante qui rencontrent un franc succès sur la Toile puisqu’ils sont déjà plus de 17 000 à suivre le compte des deux artistes.

UNE ARTISTE SE FOND DANS LE DÉCOR DE NEW YORK

Se fondre dans le décor des lieux les plus emblématiques de New York comme le pont de Brooklyn, Central Park ou encore l’Empire State Building uniquement en se peignant le corps. Voici la prouesse qu’est parvenue à réaliser l’artiste américaine spécialisée dans le body-painting Trina Merry et qu’elle propose de découvrir dans sa série de clichés baptisée « New York Camouflage ». Des mises en scène impressionnantes de réalisme qui lui ont demandé des heures de préparation à retrouver sur sa page Facebook.

VIDÉO DU JOUR

Dévaler les pentes de la station de ski américaine Jackson Hole située dans le Wyoming sans avoir à quitter leur salon… c’est ce que pourront faire les internautes en visionnant cette vidéo mise en ligne cette semaine par Owen Leeper, un champion de ski extrême. Un clip dans lequel on peut voir l’athlète emprunter d’étroits couloirs ou encore réaliser de spectaculaires figures à découvrir sur le site Vimeo.