
Un tremblement de terre de magnitude 5,5 sur l'échelle de Richter a provoqué vendredi des scènes de paniques à Alger et dans ses environs, faisant six morts et 420 blessés selon un bilan définitif.
Un vent de panique a soufflé dans la matinée de vendredi 1er août à Alger et ses environs. Un séisme de magnitude 5,6 sur l’échelle de Richter a été enregistré dans la capitale algérienne, au cours duquel six personnes ont trouvé la mort. Le tremblement de terre a également fait 420 blessés.
"Selon un bilan hospitalier définitif, il y a eu six morts ainsi que 420 blessés", pour la plupart des blessés légers, a annoncé à l'AFP un membre de la cellule de crise du ministère de la Santé. Parmi les blessés, "21 personnes sont encore hospitalisées dont sept doivent subir des interventions chirurgicales aujourd'hui (vendredi)", a-t-il précisé.
Toutes les victimes sont liées au mouvement de panique provoqué par le séisme. Réveillées par la secousse, quatre personnes sur les six qui ont péri se sont jetées de leur balcon. Les victimes sont d'Alger, de Boumerdes, (50 km à l'est d'Alger) et de Blida, (50 km au sud-ouest d'Alger).
Le séisme au large d'Alger a provoqué des scènes de panique dans la capitale algérienne
Vingt répliques sismiques
Le colonel Farouk Achour, responsable de la communication à la protection civile, a déclaré à l'AFP que le séisme, survenu à 5h11 (4h11 GMT), n'avait causé aucun dégât important.
L'épicentre du séisme se situait en mer, à 19 km au nord-est de Bologhine, un quartier d'Alger, selon le Centre algérien de recherches en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), qui a déjà recensé 20 répliques, dont une de magnitude 4,3 un quart d'heure plus tard.
"Ce séisme entre dans l'activité normale de la sismicité de l'Algérie qui se trouve au centre de deux plaques majeures. L'Algérie enregistre une centaine de séismes par mois mais la plupart ne sont pas ressentis", a déclaré à l'AFP Kamel Lamali, chercheur au CRAAG.
En 2003, un séisme à Boumerdes avait fait près de 3 000 morts.
Avec AFP