"La série Noire", titre "Le Parisien Aujourd’hui en France", qui revient sur ce 4e crash en moins de cinq mois. Depuis le 8 mars, date de la disparition de l’appareil de la Malaysia Airlines dans l’océan Indien, un autre Boeing de cette même compagnie a été abattu jeudi 17 juillet, dans l’est de l’Ukraine avec à son bord 298 personnes. Puis, mercredi 23 juillet, c’est un appareil de la transAsia Airways qui s’écrase à Taiwan faisant 48 victimes dont deux françaises. Et jeudi 25 juillet, aucun survivant parmi les 118 occupants, dont 51 Français, qui étaient à bord de l’avion d’Air Algérie : de quoi susciter la psychose, estime le quotidien français.

Une terrible succession de drames évoquée dans les colonnes des "Échos", qui résume les précédents crashs en série. Trois en 2008 : le 20 août, le 24 août et le 25 août.
Quatre accidents qui se succèdent en 2009 : le 20 mai, le 1er juin (celui du vol Rio - Paris), le 30 juin et le 15 juillet.

À lire également, quelques témoignages des familles des passagers. Des proches en état de choc, les yeux rougis par cette nouvelle tragédie. Parmi eux, Pierre, qui se réjouissait de la venue de son fils, de sa belle-fille et de leurs trois enfants. C’est avec la voix chevrotante et pleine de sanglots que ce retraité français parle des cinq membres de sa famille, qui étaient dans le vol Ouagadougou - Alger. "Je suis assommé, je n’arrive pas à réaliser…", confie-t-il au "Parisien - Aujourd’hui en France".

À bord de l’appareil également, beaucoup d’expatriés français qui travaillaient soit pour des associations ou des ONG, ou les filiales françaises des grandes entreprises. Près de 4 000 français vivent au Burkina, nous apprend "Le figaro". Une communauté française très soudée, dont les membres sont en contact les uns avec les autres. Une communauté aujourd'hui en deuil.

Le quotidien "Libération" revient sur le témoignage des proches d’un homme burkinabè à bord de l’avion en vue d'un stage à Paris. Ses proches l’attendaient à l’aéroport d’Orly. Ils cherchent, hébétées des bribes d’informations".

Si l’identité des 51 français n’a, pour le moment, pas été révélée, le journal libanais "L’Orient le Jour" publie en une les photos de quelques-uns des ressortissants libanais présents dans l’avion. La plupart d'entre eux venaient passer leurs vacances à Beyrouth et seraient majoritairement de la région du Sud, et plus précisément de Tyr. "Les familles des disparus ont passé hier une longue journée d'attente et une soirée difficile, en espérant que la nouvelle du crash, rapportée par 'The Guardian', soit fausse. Selon la LBCI, une mère et ses trois enfants qui étaient à bord venaient à Beyrouth pour fêter la fin du Ramadan, après quatre ans d'absence", rapporte "L’Orient le Jour".

Le site Internet du quotidien algérien "Liberté" publie également les photos de deux Algériens présents sur le vol en partance de Ouagadougou. Ils étaient, pour l’un commandant de bord de la compagnie nationale algérienne, et pour l’autre chef de cabine, mais n'étaient cette fois que simples passagers.

Le quotidien espagnol "El Pais" revient sur ce terrible crash, qui a coûté la vie à six membres d'équipage espagnols. On y apprend comment il a été annoncé aux familles des deux pilotes qu’on n'avait plus de nouvelles de l’avion. C’est le maire de chaque localité où vivaient les parents des pilotes qui a, à chaque fois, annoncé cette nouvelle.

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