Lundi, un sous-officier de l'armée française est mort au cours d'une "opération de reconnaissance" dans le nord du Mali. Il s'agit du neuvième militaire français tué depuis le lancement de l'opération Serval, en janvier 2013.
Un légionnaire français a été abattu, lundi 14 juillet, dans le nord du Mali, au cours d'"une opération de reconnaissance", a annoncé mardi l'Élysée dans un communiqué. "Le président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort" de ce soldat, qui "participait à une opération de reconnaissance dans la région d'Al-Moustarat", rapporte le document.
L’adjudant-chef Dejvid Nikolic, 45 ans, appartenait au 1er régiment étranger du génie (1er REG) de Laudun-l’Ardoise (Gard). Il a été "victime d’une attaque suicide" à une centaine de kilomètres de Gao, a précisé le ministère français de la Défense.
Neuvième soldat français tué au Mali
Ce sous-officier est le neuvième soldat tué au Mali depuis le lancement de l'opération Serval en janvier 2013. Mais ce serait le premier tué au cours d'une attaque suicide. Dans le cadre de cette opération, quelque 1 700 militaires français ont été déployés dans le pays pour stopper la progression des islamistes armés et soutenir les troupes maliennes.
Dans son communiqué, le chef de l'État français François Hollande "rappelle que les soldats français sont engagés aux côtés de l'armée malienne et des forces des Nations unies" et "accomplissent avec courage et efficacité cette mission pour consolider la souveraineté du Mali et lutter contre les groupes terroristes".
Serval doit s'achever dans les prochains jours pour céder la place à l'opération Barkhane, une opération plus large et permanente de lutte contre le terrorisme au Sahel, qui mobilisera 3 000 militaires français.
Avec AFP