
Presse française, Lundi 7 juillet 2014. Au menu de cette revue de presse, l’ouverture de la troisième conférence sociale sur l’emploi, et les soucis de l’UMP.
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A la Une de la presse française, ce matin, l’ouverture, aujourd’hui, de la troisième conférence sociale sur l’emploi réunissant le gouvernement, le patronat et les syndicats de salariés.
Le rendez-vous s’annonce tendu. «Pour une fois, entendez-vous !», demande le Parisien, qui plaide en faveur d’un dialogue «constructif». Le journal estime que les menaces de boycott, du Medef, de la Cgt et de FO, «ont démontré une nouvelle fois que les organisations syndicales françaises ont bien du mal à sortir de leurs postures habituelles». Pourtant, rappelle le Parisien, «depuis le mois de mai, le nombre de chômeurs a franchi la barre des 5 millions de personnes. Et ça, c’est une réalité».
5 millions de chômeurs, voilà qui devrait convaincre les uns et les autres à adopter «un état d’esprit constructif d’autant plus nécessaire» que les réformes abordées sont des réformes «de longue haleine dont les résultats ne seront pas immédiats», rappelle la Croix, qui juge les menaces de boycott des uns et des autres, «au fond, inconvenantes, face à des problèmes humainement aussi graves».
Pénibilité, seuils, salaires: les syndicats et gouvernement s’apprêtent à aborder plusieurs sujets qui fâchent. Les Echos évoquent le «défi de relancer le dialogue social», qui concernerait en out premier lieu le président de la République.
«François Hollande ouvre un sommet social sous tension», rappelle également le Figaro, en le mettant en garde contre la tentation d’utiliser cette conférence comme un «paravent commode pour ne rien changer».
Même mise en garde du côté de l’Opinion, qui évoque les «doutes» de François Hollande, finalement en passe de «revoir sa méthode sans l’assumer publiquement». L’Opinion presse l’exécutif, et en particulier Manuel Valls, «d’italianiser son discours, d’expliquer aux syndicats, comme Matteo Renzi, que la musique a changé».
Pour les syndicats de salariés, le gouvernement aurait déjà fait trop de gestes en faveur des entreprises. L’Humanité prévient que «les syndicats n’ont pas l’intention de jouer les figurants». «De l’eau a coulé sous le pont des oublis... En 2012, François Hollande déclarait «mon ennemi, c’est la finance»; aujourd’hui Michel Sapin affirme «mon amie c’est la finance, la bonne finance». Une amitié chèrement payée par les 40 milliards de baisses des cotisations sociales et fiscales».
Pendant ce temps, à l’UMP, la guerre interne continue. Réunis ce week-end, les sarkozystes ont lancé l’offensive contre la nouvelle direction du parti. Dans leur viseur, rapporte le Figaro, Alain Juppé et François Fillon, habillés pour l’été: Sus! aux «barons autoproclamés de l’UMP», «qui s’inventent des inventaires quand ils ne s’adonnent pas à de soudaines amertumes», a-t-on déclaré dans les rangs de la Droite forte, un mouvement constitué de proches de l’ex-président.
Une atmosphère de règlements de comptes sur fond de mauvais comptes, d’après le Parisien, qui rapporte que l’audit de l’UMP qui sera présenté demain devrait faire apparaître un déficit «abyssal»: 80 millions d’euros.
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