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Alors que 21 pays européens sont appelés à choisir les députés qui siégeront au Parlement européen, en France métropolitaine le taux de participation s'établissait à 15,70% à midi, contre 14,81% en 2009.

Près de 46 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour désigner les 74 députés français au Parlement européen, qui compte au total 751 membres, élus par les quelque 400 millions de citoyens des 28 pays de l'Union.

À midi, le taux de participation aux élections européennes en métropole s'élevait à 15,70%, près d'un point de plus que lors du scrutin européen de 2009 à la même heure (14,81%), a annoncé le ministère de l'Intérieur.

En revanche, il est nettement en dessous du taux de participation au premier tour des élections municipales, le 23 mars dernier, qui était de 23,16%.

Dans les départements et collectivités d'Outremer ayant voté dès samedi, et qui boudent généralement les scrutins européens, la participation a été encore plus faible que d'habitude : à 17h00, 7,42 % en Guadeloupe, pratiquement moitié moins qu'en 2009 à la même heure (13,34 %) et 7,79 % en Martinique (9,5 % il y a cinq ans). Les taux définitifs n'ont été que de 9,98 % (contre 12,59 % en 2009) en Guyane et de 17,21 % (contre 21,35 %) à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Le successeur de Barroso

L'enjeu lors de ce scrutin est pourtant de taille : pour la première fois, le Parlement européen devrait être le faiseur de roi en choisissant le nom du successeur de José Manuel Barroso, à la tête de la Commission européenne. À condition qu'une majorité claire se dessine dans l'hémicycle, car sinon les dirigeants européens pourraient être tentés d'imposer un candidat.

L'affaire se jouera en principe entre le conservateur luxembourgeois Jean-Claude Juncker et le social-démocrate allemand Martin Schulz. Mais beaucoup de Français ne connaissent ni l'un ni l'autre.

Partout, dans l'Union européenne, les résultats officiels ne seront publiés qu'à 23H00, heure de clôture du scrutin en Italie, dernier pays à fermer ses bureaux.

Avec AFP