![Manuel Valls à Barcelone : un meeting comme à la maison Manuel Valls à Barcelone : un meeting comme à la maison](/data/posts/2022/07/19/1658220633_Manuel-Valls-a-Barcelone-un-meeting-comme-a-la-maison.jpg)
Le Premier ministre français participe, mercredi, à un meeting à Barcelone, sa ville natale. Il va tenter de mobiliser les électeurs européens, mais pourrait aussi être amené à se positionner sur l’indépendance de la Catalogne.
Premier ministre français depuis quelques mois mais catalan depuis toujours. À quatre jours des élections européennes, Manuel Valls se rend à Barcelone, mercredi 21 mai, pour un meeting "très européen". Soutien de Martin Schulz, le candidat socialiste aux européennes, il doit s’exprimer à ses côtés et devrait également être rejoint à la tribune par les leaders du Parti Socialiste Catalan (PSC) et du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE).
Très europhile, Manuel Valls répète souvent que c'est à l'Union européenne que l'on doit l’émergence de démocraties dans de nombreux pays, dont l’Espagne. Un message qu'il devrait à nouveau lancer à Barcelone, alors qu'à Paris on l'accuse de s'être peu affiché dans la campagne des élections européennes. Le Premier ministre français a l'avantage de bénéficier d'un profil tout ce qu'il y a de plus européen : il est né à Barcelone d’un père espagnol et d’une mère suisse-italophone et il est le premier à avoir intégré Matignon sans être né français.
Manuel Valls a par ailleurs annoncé, lundi 19 mai, qu’il souhaitait défendre le droit à l’avortement en Espagne, regrettant la "régression" du pays face à ce sujet qui fait débat depuis plusieurs mois.
Question d’indépendance
Au delà des grands sujets européens, le récent Premier ministre risque d’être amené à se prononcer sur l’épineuse question de l’indépendance de la Catalogne. Un problème qui secoue la région depuis plusieurs années. Bien que celle-ci soit déjà considérée comme autonome depuis 2006, le président de la région, Artur Mas, a organisé un référendum d'indépendance, prévu le 9 novembre prochain et déjà considéré illégal par Madrid.
Une partie de la famille du Premier ministre français, qui vit toujours en Catalogne, s’est d'ailleurs déjà engagée en faveur de l'indépendance de la région. Une prise de position qui pourrait nuire à Manuel Valls, qui est jusque là parvenu à ne pas se pronocer explicitement sur la question.
Avec AFP