
François Hollande a proposé dimanche la tenue d’un sommet de dirigeants africains à Paris sur la sécurité au Nigeria. Israël a de son côté offert son aide pour retrouver les lycéennes enlevées mi-avril par Boko Haram.
La mobilisation internationale s’est intensifiée, dimanche 11 mai, pour aider le Nigeria à retrouver les quelque 200 lycéennes enlevées par le groupe islamiste Boko Haram. Lors d’une visite officielle en Azerbaïdjan, le président français François Hollande a annoncé la tenue probable, samedi 17 mai à Paris, d'un sommet de dirigeants africains sur la sécurité au Nigeria.
"J'ai proposé, avec le président nigérian Goodluck Jonathan, une réunion des pays limitrophes du Nigeria", a déclaré le chef de l'État. Il s'agira d'évoquer les questions de sécurité, et notamment le groupe armé islamiste Boko Haram, a précisé l'entourage du président français, indiquant qu'outre François Hollande, les dirigeants d'au moins cinq pays africains, le Nigeria, le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Bénin, pourraient y participer.
Israël offre son aide
En visite officielle au Japon, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a lui aussi précisé avoir été en contact avec le président nigérian. "Israël exprime sa consternation face au crime contre ces adolescentes", a déclaré M. Netanyahou. "Nous sommes prêts à aider à les localiser et à combattre le cruel terrorisme qui vous a frappé", a-t-il ajouté. En réponse, Goodluck Jonathan a estimé que le Nigeria était "très heureux d'avoir l'appui de l'expertise israélienne en matière de lutte contre le terrorisme, de renommée mondiale".
Des experts américains, britanniques et français sont déjà présents au Nigeria pour participer aux recherches. La Chine a de son côté proposé de partager les informations recueillies par ses services de renseignements et ses satellites.
Plus de 200 lycéennes ont été enlevées au Nigeria par le groupe islamiste Boko Haram le 14 avril. Ces jeunes filles sont traitées en "esclaves", "vendues" et "mariées" de force, a déclaré le chef de Boko Haram dans une vidéo.
Avec AFP