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À la Une de la presse internationale vendredi : l'enlèvement de 200 adolescentes par Boko Haram indigne la presse nigériane, la Russie qui pourrait payer au prix cher son aventure ukrainienne et cette lettre d'un Camerounais réduit en esclavage au fond d'une prison chinoise...

À la Une de la presse internationale vendredi 2 mai, la colère qui monte au Nigeria après l’enlèvement de près de 200 lycéennes par les islamistes de Boko Haram. Le "Nigerian Tribune" rapporte que l’armée nigériane a déployé quatre bataillons dans l’État de Borno, notamment aux abords de la forêt de Sambisa, où les jeunes filles seraient détenues et gardées par leurs ravisseurs. Deux semaines après leur enlèvement, la colère a fait place à l’indignation dans la presse nigériane. Un autre journal en ligne, "The Punch", évoque l’irresponsabilité de la nation et "l’érosion des valeurs dans cette attitude collective face à nos enfants". Selon lui, le pays aurait perdu sa capacité à s’indigner.

La presse américaine, elle, s’interroge sur la meilleure façon de sanctionner la Russie après les événements en Ukraine. Dans le "Wall Street Journal", l’historien Edward Luttwak estime que, pour accroitre la pression financière sur le régime de Vladimir Poutine, il faudrait provoquer une fuite des cerveaux. La méthode, selon lui : accorder des visas aux Russes les plus brillants dans le domaine des sciences, de l’éducation et des affaires… avant de leur proposer à terme la citoyenneté américaine. Pour le magazine "Forbes", les promesses de Vladimir Poutine en Ukraine pourraient tout simplement ruiner la Russie : l’annexion de la région du Donbass pourrait coûter entre 6 et 8 % du budget du pays chaque année.

Dans la presse internationale également, l’histoire incroyable du SOS d’un homme détenu en Chine,  dont le message a été retrouvé dans un sac à New York, révélée par le "DNAinfo". Ce Camerounais dit être réduit en esclavage et travailler 13 heures par jour dasn une prison chinoise. Le "New York Post" raconte comment Stephanie Wilson, une australienne de 28 ans vivant à Harlem a retrouvé cette lettre au fond d’un sac distribué par une boutique de la Cinquième Avenue, alors qu’elle vient d’acheter une paire de bottes en caoutchouc…