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Le Premier ministre, Manuel Valls, qui soumet mardi son plan d'économies de 50 milliards au vote des députés, a déclaré à huit reprises "assumer" sa politique de rigueur, contestée au sein même de son parti.

Manuel Valls a demandé mardi 29 avril à la majorité de légitimer l'action de son gouvernement, en votant pour son plan d'économies de 50 milliards d'euros, sur lequel la France joue sa "crédibilité".

"Le résultat du vote de cet après-midi conditionne à la fois la légitimité du gouvernement de la France, sa capacité à gouverner, et, surtout, la crédibilité de la France", a fait savoir le Premier ministre français, qui a déclaré à huit reprises "j'assume".

Des députés socialistes hostiles au plan d'économies

"J'assume, oui j'assume, car c'est le choix de la France", a-t-il lancé, alors que la majorité de députés socialistes se levaient pour applaudir la fin de son intervention, mais que d'autres comme Christian Paul (Nièvre) restaient ostensiblement assis.

Lors d'une réunion avec les députés de sa majorité mardi matin, Manuel Valls avait déjà appelé celle-ci à "assumer l'exercice du pouvoir" en votant le plan contesté, qui prévoit notamment 50 milliards d'euros d'économies, selon des parlementaires présents.

"Je veux parler clair, je n'ai qu'un seul discours, ici comme ailleurs : ce gouvernement ne vous demande pas de vote ‘à blanc’, ‘juste pour voir’, une indication, encore moins un message", a-t-il averti, alors que plusieurs députés socialistes ont annoncé qu'ils choisiraient l'abstention.

Ce plan, jugé par certains "trop timide ou insuffisant", "trop dur" pour d'autres devrait obtenir un vote favorable dans la douleur, avec l'abstention attendue de 30 à 40 députés PS et l'opposition des écologistes.

Avec AFP et REUTERS

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