logo

Sécurité maximale et participation record au marathon de Boston

Il y a un an, le marathon de Boston était le théâtre d’un double attentat, qui a coûté la vie à trois personnes. Lundi, les coureurs fouleront la chaussée de la capitale du Massachusetts dans un contexte ultra-sécurisé.

Un an après avoir été frappé par un double attentat meurtrier en 2013, le traditionnel marathon de Boston reprend ses droits dans les rues de la capitale de l’État du Massachusetts. Un million de personnes et plus de 35 000 coureurs y sont attendus lundi, dans un environnement marqué par des mesures draconiennes de sécurité.

Plus de 3 500 policiers ont été mobilisés pour l’occasion, soit le double de l'an dernier. À leurs côtés, 600 membres de la garde nationale, et 3 500 agents privés de sécurité, recrutés par les organisateurs. Et ils seront 9 000 coureurs de plus qu'en 2013 à prendre le départ, certains pour la première fois, d'autres en hommage aux trois morts et 264 spectateurs blessés l'an dernier par l'explosion de deux bombes artisanales près de la ligne d'arrivée.

Les organisateurs ont imposé des mesures draconiennes de sécurité, interdisant notamment tous les sacs pour les participants, à l'exception d'un sac transparent pour leurs vêtements de rechange après la course, qui leur sera distribué sur place. Les spectateurs ont été dissuadés également d'apporter sacs, glacières ou couvertures.

Une édition particulièrement suivie

L’an dernier, les bombes avaient été déposées dans des sacs à dos à même le sol, par deux frères musulmans d'origine tchétchène.

"Nous sommes très vigilants, très bien préparés. On peut assurer aux gens que ce sera un jour de fête, et une journée sûre", a promis le gouverneur de l'État Deval Patrick sur la chaîne CBS dimanche.

Le nombre de participants cette année, soit 35 660 coureurs, atteint presque le record de 38 708 enregistré pour le centenaire en 1996 du plus vieux marathon au monde. Plus de 1 800 journalistes couvriront l’édition de cette année, a par ailleurs rapporté l’organisateur.

Avec AFP