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"Après le 17, le 18"

Presse internationale, Jeudi 17 avril 2014. Au menu de cette revue de presse, le naufrage d’un ferry au large de la Corée du sud, la déroute de l’armée ukrainienne, et la présidentielle algérienne.

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On commence cette revue de presse internationale avec la reprise des recherches de la marine sud-coréenne pour retrouver les disparus du ferry qui a chaviré hier matin au large de la Corée du Sud.
Le naufrage de ce bateau qui transportait 475 personnes, dont 325 lycéens en voyage scolaire, fait la Une du China Daily, avec l’image des survivants, en larmes. 179 personnes ont déjà été sauvées, mais 290 manquent toujours à l’appel.
A voir également à la Une du journal britannique The Independent, avec cette fois l’attente des proches des disparus, réunis dans le port de Jindo, au sud de la péninsule. Certaines familles ont reçu des messages émis depuis les téléphones portables de leurs enfants: «Maman, c’est peut-être ma dernière chance de te dire que je t’aime», dit l’un d’entre eux. Plusieurs rescapés témoignent qu’il leur a été demandé de rester là où ils se trouvaient après que le ferry eut heurté un récif.
Pour The Korea Times, il est possible que le ferry ait effectivement heurté un rocher submergé, mais le journal fait état également de la possibilité que le bateau ait dévié de son itinéraire habituel - ce que son propriétaire dément.
Il est aussi beaucoup question ce matin de la déroute du gouvernement ukrainien dans l’est du pays, où la confrontation avec les insurgés pro-russes a tourné à son désavantage. A quelques heures seulement de pourparlers jugés décisifs à Genève, Kiev vient de mettre un genou à terre, en tentant de reprendre le contrôle de l’est - à lire à la une du Wall Street Journal.
La Russie exige désormais que l’Ukraine devienne une fédération, rappelle The International New York Times. «Fédéralisme », un mot qui épouvante beaucoup d’Ukrainiens, rappelle le journal, qui cite l’ancien président ukrainien Léonid Koutchma: «Ce n’est qu’une suggestion pour mieux briser l’Ukraine».
En Algérie, c’est jour de présidentielle, un scrutin que les opposants au président sortant Abdelaziz Bouteflika, probablement réélu à l’issue de ce premier tour, ont appelé à boycotter. Combien seront-ils à entendre cet appel sur les quelque 23 millions d'électeurs appelés à voter? C’est sans doute la vraie question de ce scrutin qui débute «dans un climat où la raison semble avoir cédé la place à la suspicion et à l'inquiétude», d’après Le Quotidien d’Oran.
«Fraude, violence», voilà «sans doute les mots qui ont été les plus utilisés par les uns et les autres, surtout durant la dernière semaine de cette campagne présidentielle qui n’est pas comme les autres», estime le journal Liberté, en évoquant «des mots qui font peur».
Inquiétudes et appréhension, fébrilité même, comme en témoigne le coup d’arrêt immédiatement porté par la police, hier, à la manifestation prévue par le Mouvement «Barakat», «Ca suffit», à Alger. Selon El Watan, les agents de la police ont usé «d’une violence excessive pour disperser quelques dizaines de manifestants pacifistes».
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