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Un scrutin sans suspense s'achève sur fond de violence en Algérie

Les Algériens se sont rendus aux urnes, sans se bousculer pour élire leur nouveau président. Le chef de l'État sortant, Abdelaziz Bouteflika, semble assuré de sa réélection. Des incidents ont émaillé le scrutin, notamment en Kabylie.

- Le taux de participation s’élevait à 37,06 % à 17 heures.

- Des incidents ont éclaté peu après l'ouverture des bureaux de vote quand des groupes de jeunes ont saccagé des urnes dans les localités de Raffour, M'chedellah et Saharidj, dans la région de Bouira, en Kabylie, faisant une cinquantaine de blessés.

- Abdelaziz Bouteflika a voté, en fauteuil roulant, à l'école Bachir El Ibrahimi à Alger. Il a salué la presse avant de glisser son bulletin dans l'urne sans faire de déclaration. Le président sortant semble être assuré de sa réélection. "Dans la tradition algérienne, il y a toujours eu une élection dès le premier tour : en 1999, en 2004, en 2009. Il n'y a jamais eu de second tour", rappelle l'historien Benjamin Stora sur FRANCE 24.

- Ali Benflis, ancien Premier ministre et principal rival d’Abdelaziz Bouteflika, a lui aussi voté. Il a mis en garde contre les risques de fraude électorale. Le quotidien "El Watan" a évoqué un "scrutin dénué de crédibilité", dénonçant la fraude qui "a toujours régné sur les élections algériennes".

- Sur le terrain, plus de 260 000 policiers et gendarmes ont été déployés pour assurer la sécurité de près de 23 millions d'électeurs appelés à voter dans 50 000 bureaux en faveur de l'un des six candidats.

- Le dépouillement a commencé dans certaines villes. Les premiers résultats sont attendus vendredi 18 avril.
 

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