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Bachar al-Assad a affirmé qu'il ne quitterait pas le pouvoir comme le chef d'État ukrainien déchu Viktor Ianoukovith. Un message adressé à Moscou par l’intermédiaire d'une délégation russe venue lui réaffirmer le soutien de Vladimir Poutine.

Bachar al-Assad est clair : il ne quittera pas le pouvoir. "Je ne suis pas Ianoukovitch et je ne partirai pas", a ainsi déclaré le dirigeant syrien, confronté depuis plus de trois ans à une rébellion qui veut sa chute.

Un message destiné à rassurer le président russe Vladimir Poutine, et qui lui a été transmis par l'intermédiaire d'un haut responsable russe, Sergueï Stepachine, l'ex-Premier ministre et ancien chef de la Cour des comptes. Il s'est rendu en Syrie la semaine dernière avec une délégation russe de haut niveau pour transmettre au président syrien un message de son homologue russe, allié du régime de Damas,

"Le président syrien m'a dit: 'Dites à Poutine que je ne suis pas Ianoukovitch et que je ne partirai pas'", a-t-il ainsi rapporté, lundi 7 avril, lors d'une conférence de presse à Moscou, à son retour de Damas.

"J'ai rencontré le président syrien dans une de ses résidences" pour lui faire savoir notamment que Moscou "soutenait toujours sa lutte contre le terrorisme" et afin de le "remercier pour sa position concernant la destruction des armes chimiques", a-t-il précisé.

"Contrairement à M. Ianoukovitch, M. Assad n'a pas d'ennemis dans son entourage proche [...] et sans aucun doute, il sait ce qu'il fait", a encore estimé Sergueï Stepachine, président de l'ONG la Société impériale orthodoxe palestinienne. "Et physiquement, l'homme est en pleine forme", a-t-il ajouté.

Viktor Ianoukovitch a fui l'Ukraine en février et s'est réfugié en Russie. Le pays est depuis géré par des forces pro-européennes.

Avec AFP