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Au sommaire de cette édition : les élections municipales en France n'échappent pas à la mode des selfies ; les internautes néo-zélandais soumettent leurs idées pour un nouveau drapeau national ; et une compilation des exploits d'un cascadeur ukrainien.

MUNICIPALES : DES SELFIES DANS L’ISOLOIR

Visiblement inspirés par leurs homologues néerlandais, qui avaient été très nombreux à avoir mis en ligne des autoportraits pris à bout de bras avec un téléphone portable au moment de voter lors des élections locales de mercredi dernier, les électeurs français se sont également pris au jeu des selfies dans l’isoloir pendant le premier tour des municipales.

Pendant le scrutin, les photos de citoyens exhibant leur carte d’électeur ou bien l’enveloppe contenant leur bulletin de vote ont ainsi fleuri sur les réseaux sociaux comme Twitter ou Instagram sous le hashtag #selfisoloir.

Une pratique qui n’est pas interdite même si elle n’est pas recommandée par le gouvernement car elle peut menacer le principe de secret du vote. Contacté notamment par le Huffington Post avant le scrutin, le ministère de l’intérieur estime par ailleurs que publier un selfie dans l’isoloir peut "générer un soupçon sur l'indépendance de l'électeur quant à son vote" car il n’est pas exclu que de telles publications puissent avoir été exigées sous la pression.

Certains estiment néanmoins que cette mode devrait être encouragée pour inciter davantage de citoyens à se rendre aux urnes. C’est le cas notamment de Jeune’xprime, une association basée à Amiens qui a invité les jeunes électeurs de la ville à se prendre en photo dans l’isoloir afin de lutter contre l’abstention.

LES INTERNAUTES NÉO-ZÉLANDAIS DESSINENT LEUR FUTUR DRAPEAU

Changer le drapeau néo-zélandais, c’est le souhait du Premier Ministre John Key, qui a annoncé à ses citoyens qu'ils allaient prochainement devoir se prononcer sur la question par référendum. Une annonce qui est loin d’être passée inaperçue auprès de nombreux internautes qui ont déjà entrepris de redessiner ce symbole du pays et de publier leurs contributions sur les réseaux sociaux via les hashtags #NZFlag et #NZFlagDebate.

Des propositions qui pour certaines font disparaître l’Union Jack, la croix britannique présente sur la version actuelle du drapeau néo-zélandais. Car si l’archipel fait toujours partie du Commonwealth, beaucoup semblent partager le voeu du chef de gouvernement de supprimer cette référence au passé colonial de la nation, au profit des quatre étoiles représentant la constellation de la Croix du Sud.

Autre image régulièrement évoquée sur Twitter : la fougère d’argent. Ils sont en effet nombreux à utiliser cet emblème déjà présent sur les armoiries de la Nouvelle-Zélande ou sur les pièces d’un dollar pour concevoir leur drapeau idéal. Un symbole que beaucoup imaginent sur fond noir, comme sur le maillot des All Blacks, l’équipe de rugby nationale.

D’autres internautes ont quant à eux choisi de faire des suggestions plus farfelues. C’est notamment le cas du propriétaire du compte Twitter "New Zealand – Shacks", qui propose de remplacer les étoiles de l'actuel drapeau par le visage du Premier Ministre. Une idée loufoque qui s’inscrit dans la lignée de celle émise par plusieurs utilisateurs du web qui estiment que les héros du "Seigneur des anneaux" auraient toute leur place sur le futur emblème du pays puisque c’est en Nouvelle-Zélande que la saga de Peter Jackson a été tournée.


TENDANCE DU JOUR SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Les internautes japonais ont succombé sous le charme de la nouvelle procureure de la république de Crimée Natalia Poklonskaïa. La vidéo de sa première conférence de presse après sa nomination le 11 mars dernier a en effet été largement relayée sur les réseaux sociaux dans le pays. Une intervention qui a inspiré de nombreux artistes locaux qui ont réalisé des portraits de la jeune femme de 34 ans à la sauce manga. Et si sa page Facebook compte déjà près de 40 000 fans, certains n’ont pas été séduits et estiment que cet engouement vient servir la propagande de Moscou sur l’annexion de la Crimée.

DES DESSINS HUMORISTIQUES INTÉGRÉS DANS LE MONDE RÉEL

Un ours polaire se grattant le dos contre un building, un éléphant en pleine séance shopping dans une boutique de sous-vêtements, ou des œufs qui tentent de s’évader d’un rayon de supermarché… Voici quelques-unes des scènes improbables provenant de l’imagination de l’illustrateur américain Marty Cooper. Des dessins réalisés sur des films transparents intégrés en trompe l’œil dans le monde réel. Un travail à retrouver sur la page Tumblr baptisée "Hombre McSteez".


UN « GOOGLE STREET VIEW » VERSION JUNGLE

Transformer les villes dans Google Street View en véritables jungles, c’est l’étrange idée qu’a eue Einar Öberg, un développeur suédois. Ainsi les rues de Stockholm, New York ou San Fransisco se retrouvent envahies par une nature sauvage faite de lianes, d'herbes hautes et de feuillages. Une expérience à mi-chemin entre scène de rêve et d’apocalypse à vivre sur le site "Urban Jungle Street View" qui fonctionne uniquement avec le navigateur Google Chrome.

 VIDÉO DU JOUR

Qu'il se promène sur le toit d'un immeuble, perché sur un train lancé à grande vitesse, ou qu'il joue les équilibristes à plusieurs mètres au dessus de la mer, l'Ukrainien connu sous le pseudonyme "Mustang Wanted" n'en finit pas de régaler les amateurs de performances extrêmes avec ses vidéos. Des exploits impressionnants réalisés sans protection qui ont inspiré l’envie au Youtubeur PrintTm de réaliser cette compilation pour le moins vertigineuse.