On commence cette revue de presse internationale avec la poursuite des recherches du Boeing disparu de la Malaysian Airlines.

Désormais, des satellites sont utilisés pour retrouver d’éventuels débris dans des secteurs encore inexplorés et aider les navires et les avions qui quadrillent déjà la mer de Chine. Le journal malaisien The Star évoque un travail de fourmiqui s’apparente à la recherche d’«une aiguille dans une botte de foin», et se demande comment un avion de 64m peut ainsi disparaître ainsi sans laisser de traces.

Parmi les failles possibles, il y a l’erreur humaine - hypothèse évoquée dans The Telegraph, qui revient sur la personnalité du copilote du vol MH370, un homme qui aurait eu tendance à chercher à amuser ses passagères féminines, ce dont aurait témoigné l’une d’entre elles, une jeune sud-africaine qui a raconté avoir été invitée par lui dans le cockpit, lors d’un vol en 2011.

Les enregistrements de la boîte noire de l’avion permettront de faire la lumière sur ce qui s’est passé - à condition, bien sûr, de la retrouver. The International New York Times se demande comment il est possible de continuer à utiliser des objets dont les données ne sont pas transmises en temps réel. Pourtant, une technologie connectée existe, affirme le journal, qui relève que son coût est peut-être élevé, mais qu’il l’est certainement moins que la mise en œuvre de recherches pendant des mois.

Interrogations également sur le rôle joué par deux clandestins embarqués sur le vol, deux passagers d’origine iranienne. D’après The China Daily, les autorités malaisiennes auraient rejeté l’hypothèse qu’ils aient pu être des terroristes, et rejetteraient aussi, d’ailleurs, de plus en plus le scénario d’un acte criminel.

Scénario qui s’éloignerait également pour Interpol, rappelle The Independent, qui raconte que la mère de l’un de ces clandestins attendait son fils à Francfort, où il aurait tenté de se rendre pour des raisons économiques.

The Independent revient également sur l’attentat de Lockerbie - l’explosion en plein ciel du vol 103 Pan Am, le 21 décembre 1988. 270 personnes étaient mortes. Le journal évoque les révélations d’un documentaire d’Al Jazira, qui affirme que ce ne serait pas le colonel Kadhafi, mais l’imam Khomeini, qui aurait été l'instigateur de cet attentat. La chaîne qatarie se base sur le témoignage d’Abolghassem Mesbah, un ancien officier du renseignement iranien réfugié en Allemagne, qui raconte que Khomeini voulait se venger d'une attaque de l'aviation américaine sur un avion commercial iranien qui avait fait 290 morts six mois plus tôt.

Et on termine avec la libération aux Etats-Unis d’un homme qui vient de passer… 30 ans dans le couloir de la mort. The Atlantic revient sur l’enfer traversé par ce condamné dans l’un des pénitenciers les plus durs des Etats-Unis, pendant trois décennies. Pour rien.

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