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Les douze religieuses de Maaloula demandent leur libération

Dans une nouvelle vidéo diffusée dimanche par une chaîne libanaise, les douze religieuses enlevées en décembre dans leur couvent de Maaloula, situé à 55 kilomètres de Damas, demandent leur libération.

Enlevées en décembre 2013 par des hommes armés, les douze religieuses syriennes et libanaises de la ville chrétienne de Maaloula, située à 55 kilomètres au nord de la capitale syrienne, sont en vie et attendent avec impatience leur libération.

Dans une nouvelle vidéo diffusée, dimanche 9 février, par la chaîne libanaise LBCI, les images montrent les religieuses du monastère grec-orthodoxe de Sainte-Thècle. Toutefois, aucune indication sur le lieu de captivité, ni de détails sur leurs kidnappeurs, n’ont été communiqués.
Les femmes, vêtues de noir, disent qu'elles sont en bonne santé et qu’elles n'ont pas été maltraitées. Plusieurs d’entre elles ont dit espérer une libération rapide. "Il nous tarde de rentrer à la maison pour retourner dans notre monastère", a indiqué l’une d’entre elles, tandis qu’une autre a insisté pour remercier tous ceux qui cherchent à obtenir leur libération.
Une vidéo des douze femmes avait été déjà diffusée le 6 décembre 2013. Le groupe qui avait revendiqué leur enlèvement avait conditionné leur remise en liberté à celle d'un millier de Syriennes détenues dans les prisons du régime de Bachar al-Assad.
Le 3 décembre dernier, le nonce apostolique en Syrie, Mgr Mario Zenari, avait annoncé que les douze femmes avaient été conduites par des rebelles syriens depuis leur couvent vers la région de Yabroud, située plus au nord.
Maaloula, qui compte un grand nombre d'églises, est l'un des hauts-lieux du christianisme en Syrie. Il est même hautement symbolique puisqu’il est l'un des rares lieux au monde où est encore parlé l'araméen, la langue de Jésus-Christ.