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Valérie Trierweiler en Inde, une visite "compliquée à gérer"

Valérie Trierweiler est arrivée en Inde dans la nuit de dimanche à lundi pour une visite de deux jours en soutien à Action contre la faim. L'ONG reconnaît que le programme a dû être adapté après l'annonce de sa rupture avec François Hollande.

C’est en simple citoyenne que Valérie Trierweiler est arrivée à l'aéroport de Bombay (Inde) dans la nuit du 26 au 27 janvier. L'ex-compagne du président François Hollande est apparue souriante, vêtue d'une veste sombre, a constaté un journaliste de l'AFP. Elle a dû attendre plusieurs minutes pour pouvoir sortir de l'aérogare et se frayer un chemin jusqu'à sa voiture parmi la foule de photographes venue l'attendre. En dépit de la présence de policiers, son véhicule a ensuite été bloqué de longs moments par les paparazzi. La journaliste ne s'est pas exprimée devant la presse.

Dimanche matin, l'ancienne première dame était arrivée très discrètement à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle avant d’embarquer dans un vol Air France à destination de Bombay, pour un voyage humanitaire de deux jours en soutien à l'ONG Action contre la faim (ACF).

Moins de 24 heures après l’officialisation de la rupture du couple présidentiel, le raz-de-marée médiatique qu’a provoqué l’affaire n’est pas censé perturber le programme du voyage mais chez ACF, on reconnaît à demi-mot que la situation est embarrassante. "Compte tenu de la présence importante de médias, les choses étaient plus compliquées à gérer, ce qui nous a obligés à revoir l'organisation", a expliqué la porte-parole de l’ONG quelque peu débordée par les évènements. "Entre deux coups de téléphone, il faut gérer la déferlante médiatique", explique Philippe Randé, l’envoyé spécial de France Info en Inde qui a interrogé Thomas Gonnet, le directeur général de cette ONG.

Accueil protocolaire par le consul de France

À Paris comme à Bombay, les organisateurs s’activent donc pour adapter le programme mais certains détails resteront tels quels. Comme prévu initialement, le consul de France devrait, malgré la portée protocolaire du geste, se charger d’accueillir Valérie Trierweiler qui doit voyager aux côtés de son amie l’actrice Charlotte Valandrey. Ensuite, l'ancienne compagne de François Hollande visitera un hôpital, assistera à une séance de formation du personnel médical, puis à un déjeuner de levée de fonds avec des femmes de chefs d'entreprise locaux. Un dîner de charité sur le thème de la malnutrition est également prévu à l'hôtel Taj Mahal, mais les cartons d'invitation qui présentent Valérie Trierweiler comme la première dame de France n’ont pu être remplacés à temps...

ACF - qui martèle depuis plusieurs jours que ce voyage privé n’a été financé ni par l'ONG ni par l’État français mais par des donateurs privés - n’a plus qu’à espérer qu’aucune sensibilité ne sera froissée et que toute cette affaire n’éclipsera pas le but de la visite de Valérie Trierweiler : parler du problème de la malnutrition en Inde.

En 2013, l’ex-”first girlfriend” s’était déjà rendue en Inde à l’occasion d’une visite officielle de François Hollande. Elle avait été reçue avec tous les honneurs réservés habituellement aux épouses et l’histoire avait passionné les Indiens. En 2008, Carla Bruni, pas encore mariée à Nicolas Sarkozy, n'avait, pour sa part, pas osé défier les traditions.

Avec AFP

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Portrait en vidéo de Valérie Trierweiler
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