logo

Affaire "Closer" : Bernadette Chirac solidaire de Valérie Trierweiler

Interviewée sur Europe 1 mercredi matin, Bernadette Chirac a affiché sa solidarité avec Valérie Trierweiler à qui elle a "écrit un petit mot". L'épouse de Jacques Chirac en a profité pour donner sa vision du rôle de Première dame.

Après l'affaire "Closer", François Hollande a promis qu’il clarifierait la situation avec sa compagne Valérie Trierweiler avant son départ pour les États-Unis, le 11 février. D’ici là, motus et vie privée. Interrogée sur Europe 1 mercredi 22 janvier, Bernadette Chirac, épouse de Jacques Chirac et Première dame pendant 12 ans, a défendu, elle aussi, le droit à l’intimité du couple présidentiel, rappelant que "le président de la République a dit que les affaires privées doivent être réglées en privé. Par conséquent cela ne me regarde pas".

Elle a néanmoins affiché sa solidarité avec Valérie Trierweiler à qui elle dit avoir écrit "un petit mot" : "Elle doit probablement être très fatiguée. Je lui ai dit que je prenais part à sa tristesse. (…) Je lui ai dit que je pensais à elle et que probablement tout ça va s’arranger très vite". 
Avec de l’expérience (et de la discrétion), c’est plus facile...
Première dame à une époque où Internet en était à ses balbutiements, où les réseaux sociaux n’existaient pas et où les journalistes savaient garder les frasques du pouvoir pour eux, Bernadette Chirac s’est offusquée d’une presse people "indécente", qui en fait "trop". Si elle-même avait évoqué les écarts de son époux sans son livre d’entretien en 2001 - "Les filles, ça cavalait", écrivait-elle alors -, elle n’a pas eu à souffrir d’étalage sur la place publique.
Bernadette Chirac a souligné qu’être Première dame "c’est assez dur" même si elle a "aimé ça". Contrairement à Valérie Trierweiler, elle a eu le bénéfice de l’expérience : "J’ai eu la chance d’être 18 ans femme du maire de Paris, quatre ans femme du Premier ministre, 10 ans femme d’un ministre et la femme du président de la République pendant deux mandats. Avec de l’entraînement, c’est moins difficile. Elle-même me l’a dit", a-t-elle déclaré, évoquant une rencontre de Premières dames organisée au début du mandat de François Hollande à l’Élysée, "une maison" qu’elle aime.
Le statut de la Première dame : "Ridicule !"
Si depuis l’affaire "Closer" la question du statut de la Première dame fait débat, Bernadette Chirac évacue la question : "C’est ridicule", rétorque-t-elle. Et de rappeler : "C’est le président de la République qui est élu par les Françaises et les Français. S’il a une femme tant mieux, elle doit apprendre à être disponible pour tous les Français".
Pas de statut, soit, mais un secrétariat, "c’est un minimum". Si certains évoquent la possibilité d’une disparation totale de la Première dame de la sphère publique, faisant jusqu’à l’économie de son secrétariat à l’Élysée, Bernadette Chirac ne va pas jusque-là. Selon elle, la Première dame doit conserver un rôle : être "disponible pour les Français" et être "aux côtés de son mari" quand il représente la France. " Elle doit l’aider et compléter ses propos dans le sens qu’il a indiqué", conclut-elle. Bernadette, femme moderne. Mais pas trop.