Un assaillant, encore inconnu, a mis le feu, dans la nuit du mercredi à jeudi, au consulat de Chine à San Francisco, en Californie. Le bâtiment a été fortement endommagé mais l’incendie n’a fait aucun blessé.
Les attaques contre les représentations chinoises sont suffisamment rares pour être relatées. Le consulat de Chine à San Francisco a été sévèrement endommagé après un incendie criminel, survenu dans la nuit de mercredi à jeudi 2 janvier. Les flammes n'ont fait aucun blessé mais d'impressionnantes images ont déjà fait le tour des réseaux sociaux chinois.
Le consulat a indiqué que le suspect, stationné dans une camionnette en face du bâtiment, s’était muni de deux barils de carburant qu’il a placés au niveau de l’entrée principale avant d’y mettre le feu. “Nous condamnons fermement cet acte criminel vicieux et destructeur envers le consulat américain de Chine, qui a fait de sérieux dégâts et qui a menacé la sécurité du personnel”, a déclaré la représentation chinoise.
Assaillant et motif inconnus
Le consulat a ajouté qu’il travaillait en coopération avec les autorités américaines pour que l’auteur de ce crime soit rapidement appréhendé. Aucun détail sur son identité ou sur le motif de son acte n’a, pour l’heure, été évoqué par les enquêteurs.
Si les manifestations aux abords des représentations chinoises sont fréquentes dans les pays occidentaux, les actes de violences sont, en revanche, beaucoup plus rares. Entre Washington et Pékin, le sujet est d’autant plus sensible qu’en 1999, en pleine guerre en Serbie, l’armée américaine a accidentellement bombardé l’ambassade chinoise lors de frappes aériennes sur Belgrade.
Cette bavure avait provoqué de violentes manifestations anti-OTAN à travers la Chine et avait fortement dégradé les relations diplomatiques entre les deux pays. Quinze ans après les faits, nombreux sont encore les Chinois à être convaincus que cet acte était intentionnel.
Avec Reuters