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Le pilonnage intensif d'Alep fait plusieurs dizaines de morts

Depuis plus d'une semaine, la ville d'Alep est soumise à une campagne de raids aériens planifiée par le régime du président Bachar al-Assad. Au moins 56 personnes, dont plusieurs enfants, ont été tuées dimanche.

Des raids aériens des forces du régime du président Bachar al-Assad ont fait plusieurs dizaines de morts à Alep et ses environs, dans le nord de la Syrie. Au moins 56 personnes, ont été tuées dimanche 22 décembre, dont six enfants.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui a précisé que sept combattants rebelles figuraient parmi les morts dans la région d'Alep, a estimé que le bilan risquait de s'alourdir, des dizaines de personnes étant grièvement blessées ou portées disparues.
Divisée depuis l'été 2012 entre secteurs rebelles et zones tenues par le régime, Alep est en proie depuis huit jours à de multiples attaques aériennes. Des hélicoptères du régime ont notamment lâché des barils de TNT, réduisant en miettes de nombreux quartiers, selon plusieurs témoins et des sources médicales.
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Les explications de la correspondante de France 24
Le pilonnage intensif d'Alep fait plusieurs dizaines de morts
"Crimes de guerre"
L'ONG Human Rights Watch a évoqué samedi "un désastre", avançant un bilan de plus de 230 morts entre le 15 et le 18 décembre. Sur cette même période, l'OSDH, qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales, a fait état d'un bilan de 161 morts et Médecins sans Frontières a avancé le chiffre de 189 morts.
La France a dénoncé vendredi des "crimes de guerre". De son côté, la Commission générale de la Révolution syrienne (CGRS) a évoqué "un état de terreur et un exode de la population vers les terrains agricoles en dépit d'un froid glacial".
La Coalition nationale de l'opposition a condamné ces attaques, et appelé à une zone d'exclusion aérienne. Dans un communiqué, Munzer Aqbib, un conseiller du président de la Coalition, a affirmé que "tant que les avions de guerre d'Assad ne seraient pas arrêtés, le désastre humanitaire, l'instabilité régionale et la montée de l'extrémisme continueront".
Ailleurs dans le pays, une voiture piégée a explosé près d'une école à Oum al-Amad, dans la province de Homs, tuant six élèves et deux employés, selon l'agence officielle Sana. L'OSDH a fait état d'au moins 20 morts, dont sept enfants.

Avec AFP