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Roumanie, l'espace Schengen en ligne de mire

Si la Roumanie est membre de l’Union européenne depuis sept ans, elle n’a pas pour autant rejoint l’espace Schengen. Bucarest doit encore convaincre de sa capacité à contrôler ses 3 000 kilomètres de frontières.

Migration, libre circulation, réfugiés, frontières… Des mots qui reviennent de plus en plus souvent dans l’actualité européenne. Mais qui défend ces frontières européennes, dont la plupart délimitent l’espace Schengen ?

La Roumanie souhaite intégrer l’espace européen de libre circulation et assurer la défense des futures frontières orientales de l’espace Schengen. Le pays, qui a rejoint le club européen en 2007, aurait dû adhérer à cet espace en 2011. Mais sa candidature a été repoussée à plusieurs reprises, notamment par la France, l’Allemagne et les Pays-Bas.

La décision est politique et ne fait pas l’unanimité parmi les Européens. Mais que se passe-t-il vraiment aux frontières roumaines, qui seront tôt ou tard les frontières orientales de l’espace Schengen ?

La Roumanie a-t-elle la capacité de contenir la pression migratoire et les trafics en tout genre à ses frontières ? Un milliard d’euros a déjà été investi pour construire un centre de surveillance ultra moderne à Bucarest, mettre en place des caméras thermiques ou encore des câbles sismiques aux frontières… Notre reporter s’est rendu sur place.