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"La tragédie syrienne"

Presse internationale, Mardi 17 décembre 2013. Au menu de la revue de presse internationale, l’urgence humanitaire en Syrie, un entretien avec le prince saoudien Turki al-Fayçal, le rôle d’Idriss Déby en Centrafrique, et l’Ukraine.

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Au menu de la presse internationale ce matin, la Syrie, où l’armée de l’air a mené l’un de ses raids les plus meurtriers à Alep, tuant 76 personnes, dont 28 enfants. Les agences internationales mettent en garde contre «la pire crise humanitaire depuis des décennies».
The Independent évoque à la Une «la plus grande urgence de l’histoire des Nations Unies»: la survie des trois quarts de la population syrienne serait désormais suspendue à l’aide de la communauté internationale, l’ONU demande une aide de plus de 4 milliards et demi d’euros pour éviter une catastrophe humanitaire. Aggravées par l’hiver, menacées par les épidémies, les conditions de vie des quelque 2,4 millions de réfugiés au Liban, en Jordanie, en Turquie et en Irak, et celles des 4 millions de déplacés à l’intérieur même de la Syrie, sont jugées particulièrement préoccupantes.
«Ils sont des millions de Syriens à affronter la faim et le froid», rappelle le quotidien panarabe basé à Londres Asharq Al Awsat. «Nous ne pouvons pas protéger des civils désarmés des crimes commis par les forces d’Assad, nous ne pouvons pas changer le rapport de forces sur le terrain, ni faire intervenir les puissances étrangères. La cause du peuple syrien et son sort est entre ses seules mains. Mais qu’est-ce-qui nous interdit de lui fournir des vivres et des couvertures?».
Un appel à l’aide relayé dans les colonnes de Libération par le prince saoudien Turki al-Fayçal, ancien ambassadeur à Londres et à Washington, et frère de l’actuel ministre des Affaires étrangères saoudien. Il dénonce la façon dont les «lignes rouges» évoquées par Obama «ont rosi, puis sont devenues blanches». «Il y a, dit-il, un problème de confiance». «Les Britanniques et les Américains n’ont pas répondu à l’appel ni fourni l’aide nécessaire à l’ASL pour se défendre», «l’aide donnée est inadéquate et, maintenant, ils disent qu’ils vont l’arrêter. Cela ne changera rien». Evoquant également les discussions sur le nucléaire iranien, il rappelle qu’ «il ne s’agit que d’un accord intérimaire»: «avant d’applaudir, nous voulons voir comment cela va finir».
Les négociations sur le nucléaire iranien qui auraient commencé dès le mois de mars dernier, d’après Libération, qui fait état d’une rencontre entre Américains et Iraniens dans le sultanat d’Oman.
En Centrafrique, le Figaro revient sur le rôle «omniprésent et ambigu» d’Idriss Déby. Le président tchadien y tiendrait depuis longtemps de rôle de «faiseur de roi», et ferait à la fois partie «de la solution et du problème» en Centrafrique.
La France toujours très isolée tente d’obtenir d’autres appuis, de l’Europe notamment. Mais ses partenaires sont loin d’être convaincus: «the answer is  non» », la réponse est «non», écrit The Independent.
On termine cette revue de presse en Ukraine, et en dessins.
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