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Malgré l'exécution de son mari, la tante de Kim Jong-un est promue

Le dictateur Kim Jong-un n'est pas rancunier. Il a promu sa tante Kim Kyong-hui, qui reste ainsi dans le premier cercle du pouvoir, malgré l'exécution de son époux. Celui-ci avait été reconnu coupable de trahison et de complot contre l'État.

Malgré l'exécution le 12 décembre de son époux qui était considéré comme le numéro deux du régime nord-coréen, la tante du dictateur nord-coréen Kim Jong-un a pris du galon et fait toujours partie du premier cercle du pouvoir. 

En effet, Pyongyang a annoncé samedi 14 décembre sa nomination au sein du prestigieux Comité des funérailles du Parti des travailleurs de Corée. Âgée de 67 ans, Kim Kyong-hui est la fille de Kim Il-sung, fondateur de la République populaire démocratique de Corée (RPDC). Personnage central du régime depuis 40 ans, elle avait été élevée au grade de général quatre étoiles, en même temps que Kim Jong-un, en septembre 2010.
Jang Song-thaek, le mentor exécuté
Reconnu coupable de trahison et de complot contre l'État, son mari Jang Song-thaek a été exécuté au terme d'une procédure expéditive. Âgé de 67 ans, il était considéré comme le mentor de son neveu depuis que ce dernier a succédé à son père Kim Jong-il à la tête du pays, fin 2011.
Les observateurs vont scruter l'entourage de Kim Jong-un lors des images télévisées qui retransmettront les cérémonies marquant le deuxième anniversaire de la mort de Kim Jong-il, la semaine prochaine. "Il se peut qu'on voit de nouvelles personnes, ou ceux qui ont été promus. On aura des indications sur ceux qui ont planifié (la purge) et dont les actions ont été récompensées", précise à l’AFP Toshimitsu Shigemura, de l'université japonaise de Waseda.
Avec AFP et Reuters