Invitée sur l'antenne de FRANCE 24, la ministre déléguée en charge des Français à l'étranger a justifié, jeudi, l'intervention de la France en Centrafrique. Selon elle, les Français y seraient "sereins depuis l'arrivée des troupes françaises".
Elle est venue parler des prochaines élections consulaires, dont le scrutin doit se tenir pour la première fois en mai 2014. Mais, actualité oblige, Hélène Conway-Mouret a d'abord abordé la question de l'intervention française en Centrafrique.
Regrettant "un bilan trop lourd", la ministre déléguée en charge des Français à l'étranger a toutefois justifié l'opération Sangaris. "Les deux soldats français sont morts pour sauver la vie des autres, une mission très noble", a estimé la ministre. "Si nous n’étions pas intervenus, le bilan de centaines de morts se compterait aujourd’hui en milliers [...]. Nous ne pouvions pas rester à attendre que ce pays tombe dans le chaos", a-t-elle soutenu.
Selon elle, "les 656 français présents en centrafrique sont sereins depuis l’arrivée des forces françaises", dont la mission est "surtout de rétablir l'ordre dans le pays". Comme Jean-Marc Ayrault, lundi, Hélène Conway-Mouret a rappelé que l'intervention française avait vocation à être de courte durée. "Le relais sera pris dès que possible par des forces africaines", a-t-elle ajouté.
"Les conseillers consulaires seront des élus de proximité"
Hélène Conway-Mouret a par ailleurs abordé la question des conseillers consulaires, qui doivent être élus le 25 mai 2014. Ils doivent former des "conseils consulaires" auprès des ambassades et consulats français à travers le monde, une nouveauté consacrée par une loi de juillet 2013.
"Les conseillers consulaires seront des élus de proximité qui auront pour mission de faire vivre la démocratie partout où il ya des Français", a ainsi expliqué la ministre pour clarifier cette fonction inédite.
Leur mission, "qui participe au rayonnement de la France", sera également d'être "des relais auprès des instances représentatives : le parlement et le sénat".