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Le bureau politique de l’UMP a suspendu, mercredi, 16 candidats aux élections municipales parisiennes qui comptaient concourir contre la candidate du parti à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Le bureau politique de l’UMP a suspendu, mercredi 11 décembre, 16 candidats aux élections municipales parisiennes qui entendaient présenter des listes dissidentes ou s'associer à des listes concurrentes de celles de la candidate du parti à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Parmi eux figurent Dominique Tiberi, fils de l’ancien maire de Paris Jean Tiberi, candidat dissident à la mairie du Ve arrondissement, ainsi que Marie-Claire Carrère-Gée et Géraldine Poirault-Gauvin, qui ont décidé aussi de conduire une liste, respectivement contre NKM en personne dans le XIVe arrondissement et un député-maire UMP sortant réinvesti, Philippe Goujon (XVe).
D'après une énumération de l'équipe de NKM figurent également sur la liste des "suspendus" l'ex-maire du VIIe arrondissement Michel Dumont, qui projetait de se présenter contre la sortante Rachida Dati, de même que le chiraquien Christian Le Roux, qui voulait aussi affronter l'ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy. Cette dernière a été désignée officiellement tête de liste mais se heurte à l'opposition d'une bonne partie de son conseil municipal dans ce bastion de la droite parisienne.
"C'est une règle naturelle pour tous les dissidents"
Les mesures de suspension visent des candidats déclarés mais aussi parfois des colistiers ou "soutiens actifs". "C'est une règle naturelle pour tous les dissidents, le bureau politique (de l'UMP) a décidé une suspension en vue de l'exclusion, mais rien n'empêche que les concernés rentrent dans le rang" d'ici le 25 janvier, a expliqué à l'AFP une source proche de la direction du parti.
Ce jour-là est convoqué un conseil national de l'UMP pour valider les têtes de listes pour les élections municipales  des 23 et 30 mars, et "officialiser l'exclusion" des candidats qui auront maintenu leur dissidence. Le conseil national est la seule instance du parti habilitée à prononcer une exclusion.  
 
À l' UMP, on signale que déjà aux municipales parisiennes de 2008 avaient été décidées "15 à 20" suspensions. Certains candidats avaient ensuite été réintégrés.

Avec AFP et Reuters