Un calme précaire règne dans les rue de la capitale centrafricaine samedi, au lendemain du déploiement des forces françaises. Les violences de ces derniers jours ont fait plus de 300 morts, selon la Croix-Rouge.
Au lendemain du déploiement des soldats français dans la capitale centrafricaine, les habitants de Bangui ont recommencé à sortir dans les rues, samedi 7 décembre. Depuis deux jours, ils restaient terrés dans leur maison, terrorisés par les violences qui ont fait plus de 300 morts, selon la Croix-Rouge.
Des patrouilles de blindés de l'armée française sillonnent la ville, où les hommes en armes sont moins nombreux que les jours précédents.
itSelon les envoyés spéciaux de FRANCE 24, seuls quelques tirs sporadiques d'armes automatiques ont émaillé la nuit de vendredi à samedi, sans commune mesure avec les deux nuits précédentes.
"La présence des Français rassure"
Dès la levée du couvre-feu à 6 heures, des habitants ont commencé à marcher le long des boulevards de la capitale, totalement désertés depuis deux jours, à la recherche de commerces ouverts. Dans certains quartiers, "une petite activité a repris. Des femmes commerçantes font des beignets, de la bouillie", a ainsi raconté un habitant.
"La présence des Français rassure", avait commenté la veille un autre Banguissois. Vendredi 6 décembre, la présidence centrafricaine a décrété que seules les forces africaines, françaises et la sécurité présidentielle étaient autorisées à patrouiller dans la capitale.
Plusieurs personnes ont également cherché refuge aux abords de l'aéroport, où l'armée française et la force africaine ont leurs bases.
Avec AFP