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Moscou juge "précipité" le rapatriement d'Élise en France

Le retour en France d'Élise, enlevée par sa mère le 20 mars, n'est pas du goût des autorités russes. Le ministre russe des Affaires étrangères critique la décision hongroise de renvoyer la fillette franco-russe dans le pays de son père.

AFP - Le ministère des Affaires étrangères s'est dit prêt mardi à des consultations demandées par la Russie pour trouver une solution à l'affaire de la fillette franco-russe Elise André, dont les parents se disputent la garde.


"Nous sommes évidemment favorables à tout type d'approche qui, en étroite concertation entre les autorités russes et françaises, permettrait de trouver une solution dans l'intérêt supérieur de l'enfant", a déclaré à la presse un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal.

"Notre priorité est de trouver une solution conforme à l'intérêt supérieur de l'enfant, en concertation étroite avec les autorités russes et les parents", a-t-il insisté.

Le porte-parole a souligné que le retour de l'enfant en France était conforme au droit européen. "En application d'une décision de la justice française, les autorités hongroises ont permis la remise d'Elise André à son père et son retour en France conformément aux dispositions en vigueur au sein de l'Union européenne", a-t-il dit.

Ce "n'est pas un cas isolé" et Paris et Moscou ont déjà discuté de la création d'un groupe de travail sur les problèmes d'autorité parentale, a-t-il précisé.

Plus tôt, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait jugé que la décision hongroise de renvoyer en France Elise, enlevée en mars par sa mère et retrouvée en Hongrie, avait été "précipitée" et réclamé une consultation avec la France.

La fillette est déchirée depuis deux ans entre son père, Jean-Michel André, et sa mère, Irina Belenkaya. Après leur séparation, elle avait été emmenée en Russie par sa mère en 2007, puis ramenée par son père en France en 2008. Les deux parents ont obtenu, dans leur pays respectif, la garde de l'enfant.

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