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Le PSG n’a besoin que d’un match nul mercredi contre l’Olympiakos pour décrocher son billet pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Une mission largement à la portée du club parisien, invaincu depuis le mois de mars.

Le Paris Saint-Germain, qui a reporté il y a trois semaines sa qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions en concédant un nul face à Anderlecht (1-1), doit à présent conclure l'affaire contre l'Olympiakos, mercredi 27 novembre au Parc des Princes, à l'occasion de la 5e journée de la C1.

Pour cela, il faudra que le club parisien prenne au moins un point face aux Grecs. Un résultat nul qui permettrait également aux coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic de terminer premier du groupe C. Un statut qui rend en général le tirage au sort des huitièmes de finale plus clément. Le PSG serait alors assuré de recevoir lors du match retour de ces huitièmes.

En septembre, les hommes de Laurent Blanc avaient giflé l’Olympiakos en Grèce (4-1), notamment grâce à une deuxième période de haut niveau et un Thiago Motta des grands soirs, auteur d’un doublé. À l’époque, le champion de France était en phase de rodage, avec une philosophie de jeu hésitante et des automatismes encore laborieux. Deux mois plus tard, le baromètre du club leader de la Ligue 1 et de son groupe de C1 est au beau fixe et rien ne semble lui résister.

L'Olympiakos y croit face au PSG

"Cette équipe du PSG est battable si on lâche un petit peu. Mais si on joue comme ça et qu’on garde tous les ingrédients, on est dur à jouer", a reconnu le week-end dernier l’attaquant Jérémy Ménez, dans la foulée d’une large victoire à Reims (3-0). "L’équipe est plus forte que l’an dernier, on reste sur 34 matchs sans défaite, cela montre quelque chose. Mais il ne faut pas se reposer sur ça car on a encore rien gagné. On a envie de gagner des trophées, il ne faudra pas lâcher."

"On a des joueurs talentueux techniquement et quand on marque le premier but, c’est difficile de venir nous chercher", a ajouté l’international français Blaise Matuidi. Si le PSG, au vu de ses résultats récents et de son niveau de jeu actuel, semble déjà qualifié sur le papier, il lui faudra toutefois éviter tout excès de suffisance, celui-là même qui l’avait vu manquer le coche il y a trois semaines contre Anderlecht (1-1).

Pour cette session de rattrapage, Laurent Blanc pourra compter sur un groupe quasiment au complet contre une équipe qui elle aussi est dans une dynamique porteuse. Depuis sa défaite contre le PSG, l’Olympiakos est invaincu en C1 et en championnat. Le club du Pirée a remporté 11 de ses 12 matchs.

Son latéral gauche Jose Holebas s’est dit d’ailleurs assez confiant le week-end dernier, juste après un large succès contre Panthrakikos (4-1). "Si on donne tout, qu’on joue avec notre cœur et qu’on reste concentré, on peut espérer faire un résultat même si ce match sera dur (...) Je pense qu’on est capable de battre le PSG", a-t-il prévenu.

Avec dépêches REUTERS