![Le maire de Toronto Rob Ford privé de ses pouvoirs exécutifs Le maire de Toronto Rob Ford privé de ses pouvoirs exécutifs](/data/posts/2022/07/18/1658169518_Le-maire-de-Toronto-Rob-Ford-prive-de-ses-pouvoirs-executifs.jpg)
Le conseil municipal de la ville de Toronto a destitué lundi le controversé maire Rob Ford de ses pouvoirs exécutifs. C’est son numéro deux, Norm Kelly, qui récupère les clés de la première métropole canadienne.
Le maire de Toronto, Rob Ford, a perdu ses pouvoirs exécutifs. S’il reste symboliquement en poste, le conseil municipal a transféré, lundi 18 novembre, l’essentiel de ses prérogatives à son numéro deux, Norm Kelly.
Au cœur de la tourmente depuis ses aveux sur sa consommation de crack et ses abus d'alcool, Rob Ford conserve donc son fauteuil de la quatrième ville d'Amérique du Nord, mais n’a plus la main sur les clés de la ville. Une triste journée pour Ford, qui a néanmoins reçu le soutien du Premier ministre Stephen Harper. Ce dernier a assuré qu’il allait "continuer à travailler" avec celui qu’il considère toujours comme le maire.
Mais en réalité, les conseillers municipaux ont voté une série de motions qui ont fait du numéro deux de la municipalité, Norm Kelly, le nouveau dirigeant de la capitale de l’Ontario.
"Coup d'État moderne"
Rob Ford n’a désormais plus l’autorisation de présider ni de décider de l'ordre du jour du conseil exécutif, organe qui gère la ville au quotidien. Une partie du personnel de son cabinet et les fonds spéciaux alloués normalement au maire ont également été transférés à son successeur, jusqu'en novembre 2014, date à laquelle de nouvelles élections seront organisées.
Depuis vendredi déjà, Norm Kelly était autorisé à nommer les présidents des commissions municipales, et surtout à assurer la gestion de la ville en cas d'urgence.
Rob Ford, qui a qualifié la décision du conseil municipal de "coup d’État moderne", a promis de porter l’affaire devant la justice. "Vous venez d'attaquer le Koweït", a-t-il lancé, furieux, à ses collègues. Il a juré d’apporter une réponse aussi violente que celle de George Bush après l'invasion du Koweït par les troupes irakiennes en 1990.
Avec dépêches (AFP)