Le président François Hollande a confirmé qu’il n’y aurait aucune exception sur la taxe de 75% pour les hauts revenus. Cette taxe était la cible du courroux des clubs de football, dont les représentants étaient reçus à l'Élysée jeudi 31 octobre. Au sortir de la réunion, qui a vu les deux parties camper sur leurs positions, les clubs ont décidé de maintenir la grève prévue pour le dernier week-end de novembre. Les clubs espéraient négocier la non-rétroactivité, afin de n’avoir à payer le nouvel impôt que sur les futurs contrats ded joueurs.

"La nécessité de redresser les comptes publics justifie, pleinement, cet effort demandé aux entreprises qui font le choix de verser des rémunérations annuelles d'un tel niveau", a indiqué l'Elysée dans un communiqué. "Nous maintenons nos positions, nous suspendons toujours notre participation à la commission Glavany (dite du football "durable", NDLR) et nous maintenons notre journée blanche (pas de football en L1 et L2, NDLR) pour le dernier week-end de novembre", a déclaré Jean-Pierre Louvel, président du Havre (L2) et du syndicat des clubs professionnels, peu après avoir quitté l'Elysée.

L’inflexibilité du président Hollande sur les aménagements demandés par les clubs n’est pas une surprise. Après les polémiques liées notamment à la suspension de l'écotaxe, le gouvernement avait réitéré, ces derniers jours, son souhait de maintenir en l’état le dispositif de la taxe à 75% sur les hautes rémunérations. 

Avec dépêches