Presse internationale, Lundi 28 octobre 2013. Au menu de la revue de presse internationale, la mise sur écoute du téléphone d’Angela Merkel par la NSA, la violence à Tripoli, au Liban, emportée par le conflit syrien. Et le vrai et le faux en Chine.
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Au menu de la presse internationale, ce matin, les suites du scandale des écoutes de la NSA. La presse allemande a affirmé hier que Barack Obama savait depuis 2010 que les services secrets américains espionnaient les communications d'Angela Merkel.
Ces informations ont aussitôt été démenties par Washington. Ce matin, The Wall Street Journal livre la version de la Maison Blanche: la NSA aurait arrêté de placer sur écoute Angela Merkel et d’autres chefs d’Etat dès que Barack Obama a eu connaissance de cette surveillance, c’est-à-dire, après qu’il a eu connaissance d’un rapport interne commandé en milieu d’année.
Tout cela on l’entend est assez confus, et The Independent livre encore une autre version de l’affaire. D’après le quotidien britannique, Obama savait qu’Angela Merkel était écoutée, mais n’aurait pas réussi à mettre un terme aux écoutes de la NSA.
Les révélations sur le système d’écoutes de la NSA scandalisent les alliés des Etats-Unis, et suscitent aussi beaucoup de critiques outre-Atlantique. «Notre peur d’Al Qaida nous fait plus de mal qu’Al Qaida elle-même», écrit The Atlantic, pour qui les révélations d’Edward Snowden montrent que les Etats-Unis sont en train de perdre la guerre contre le terrorisme, car elles provoquent des répliques partout dans le monde et violent les droits fondamentaux des Américains. Le site américain dénonce aussi d’autres dommages «collatéraux», les centaines de civils tués par les drones de la CIA au Yémen et au Pakistan.
Au Liban, où les violences ont fait 13 morts et près de 80 blessés en près d'une semaine à Tripoli, dans le nord du pays. Très inquiet de cette violence qui ne se dément pas à mesure que le guerre s’enracine dans la Syrie voisine, L’Orient Le Jour évoque une ville, qui «est en quelque sorte un microcosme de la Syrie décomposée, la réflexion des mêmes tares, des mêmes contradictions dans un réduit». «Là-bas, écrit le journal libanais, un pays assujetti à un régime baassiste monopolisé par une communauté minoritaire, alaouite en l’occurrence. Ici, une ville prise en otage, par un parti lourdement armé qui est l’émanation du Baas syrien et qui défie une écrasante majorité sunnite».
Tripoli, Syrie, même combat? C’est le sens également des informations que livre ce matin le journal Libération. D’après ses révélations, ce serait un simple officier de renseignement de l’armée syrienne, le capitaine Mohammed Ali Ali, qui serait chargé de la guerre secrète que Damas mène au Liban. Ce serait jusqu’à lui que seraient remontés les enquêteurs libanais qui travaillent sur le double attentat à la voiture piégée commis le 23 août dernier à Tripoli, qui a fait 70 morts et des centaines de blessés, et fut aussi la plus sanglante depuis la fin de la guerre civile au Liban, en 1990.
Et on termine cette revue de presse en Chine, où l’on apprend que trois personnes sont mortes ce matin dans un véhicule qui a percuté plusieurs touristes place Tiananmen, à Pékin. Pas encore d’éclaircissements pour le moment. Simple fait divers ou acte de contestation. Il est parfois difficile de démêler le vrai du faux, au figuré comme au sens propre - à voir notamment avec ce papier du International New York Times sur «le marché de l’art et la fraude» en Chine.
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