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Cécilia Attias : "je ne regrette ni ma vie, ni mes choix"

Cécilia Attias, l’ex-épouse de Nicolas Sarkozy, revient "sur une page de son histoire" dans un livre, "Une envie de vérité", paru le 9 octobre. L'éphémère Première dame s'est confiée à FRANCE 24.

 Installée aux États-Unis depuis son divorce médiatisé d’avec l'ancien chef de l'État, Nicolas Sarkozy, en 2007, Cécilia Attias a choisi de sortir de son silence, et de dévoiler une partie de son histoire. L’ex-Première dame de France le fait dans un livre, "Une envie de vérité" [Flammarion], paru le 9 octobre.

 "J’ai écrit ce livre, une grande page de mon histoire, j’ai envie qu’il se vende, parce que j’aimerais que les gens me comprennent un peu mieux, et sachent qui je suis", confie-t-elle dans un entretien accordé à FRANCE 24. Elle y raconte notamment son enfance, son amour pour la musique, ses mariages successifs avec Jacques Martin, Nicolas Sarkozy et Richard Attias, et certains épisodes de sa brève expérience de Première dame, comme la fameuse soirée au Fouquet's, ou la libération des infirmières bulgares des geôles du colonel Kadhafi.
À 55 ans, celle qui dirige la Fondation Cécilia Attias pour les femmes affirme n’avoir aucun regret. "Je ne regrette ni ma vie, ni mes choix. Aujourd’hui, j’ai une vie qui correspond à celle que je suis", déclare-t-elle. Au sujet de son départ de l’Élysée, elle estime que "les Français ont voté pour un homme et non pas pour un couple, ce qui me donnait une certaine liberté".
Concernant la surmédiatisation du couple qu’elle formait avec Nicolas Sarkozy, Cécilia Attias affirme qu’elle préférait rester dans l’ombre. "Je n’ai jamais voulu être en haut de l’affiche, je n’aime pas la lumière, je ne l’ai pas cherchée, j’étais en retrait. J’accompagnais Nicolas dans sa carrière politique, mais je ne me suis jamais mise sur le devant de la scène."
Cécilia Attias reconnaît toutefois, implicitement, que le couple avait utilisé les médias à des fins politiques. "Il y avait cette transparence tant souhaitée à l’époque, on voulait tout savoir des hommes politiques. On pensait, en ce temps, qu’il était important qu’ils montrent une partie cachée d’eux-mêmes et de leur vie, poursuit-elle Je ne suis pas persuadée que cela soit une bonne chose, avec le temps et le recul. Je pense que ce n’était pas nécessaire."