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La Birmanie libère 56 prisonniers politiques

Suite à une amnistie présidentielle, le gouvernement birman a libéré mardi 56 prisonniers politiques. Depuis le dissolution de la junte en mars 2011, le régime a libéré en plusieurs vagues des centaines d'opposants, moines, journalistes et avocats.

Les autorités birmanes ont libéré mardi 8 octobre 56 prisonniers politiques, à la suite d'une amnistie présidentielle, a-t-on appris auprès de sources gouvernementales et militantes. La plupart des détenus concernés par l'amnistie de mardi sont des membres de groupes rebelles de la minorité kachin et de la minorité shan.

L'annonce de ces nouvelles libérations intervient au moment où le président birman Thein Sein a quitté la Birmanie pour assister à Brunei à un sommet de l'Association des nations d'Asie du sud-est (Asean). C'est à l'occasion de sa première visite à Londres en juillet que le président birman avait promis la libération de tous les prisonniers de conscience d'ici à la fin de l'année.

Gagner les faveurs des capitales étrangères

Depuis la dissolution de la junte en mars 2011, le régime a libéré en plusieurs vagues des centaines d'opposants, moines, journalistes et avocats. Mais il a également été accusé par les défenseurs des droits de l'Homme d'utiliser ces amnisties au compte-gouttes pour gagner les faveurs des capitales étrangères au moment d'échéances diplomatiques importantes.

Les estimations du nombre de prisonniers de conscience restant encore derrière les barreaux avant cette nouvelle vague différaient selon les sources, de 140 selon la Ligue nationale pour la démocratie de l'opposante Aung San Suu Kyi à environ 200 selon d'autres militants.

Avec dépêches