L'équipe de France doit se ressaisir, mardi en Biélorussie, pour remporter un succès qui la fuit depuis cinq rencontres. Une victoire qui pourrait lui assurer la deuxième place du groupe I, synonyme de billet pour les barrages au Mondial-2014.
L’équipe de France n’a rien réglé de ses problèmes vendredi en Géorgie (0-0) et en aura sans doute encore à résoudre après le match à Gomel (Biélorussie) mardi 10 septembre, mais au moins peut-elle y valider quasiment un ticket en barrages si elle gagne enfin. Car un succès assurerait probablement sa place à la France parmi les huit meilleurs deuxièmes qui s’affronteront lors des barrages à la Coupe du Monde 2014 les 15 et 19 novembre prochain. Il la protègerait aussi d’un hypothétique retour de la Finlande, troisième à cinq points et qui viendra au Stade de France en octobre.
Ce devrait être simple mais rien ne l’est pour ces Bleus. Le mal dure depuis cinq matches quels que soient l’animation, le système, les hommes. Les Tricolores ne marquent plus, Karim Benzema concentre les critiques avec ses vingt heures de mutisme cumulées, et rien ne dit que cela va changer.
Retours de Matuidi et Pogba
Olivier Giroud, associé en pointe à Benzema et qui a attendu la sortie de son partenaire pour enfin être dangereux face au but sans y être pour autant efficace, a déploré un manque de soutien des milieux de terrain en Géorgie. Les retours de suspension de Blaise Matuidi, habitué à porter le surnombre avec le Paris Saint-Germain, et plus encore de Paul Pogba, excellent avec la Juventus, pourraient apporter un début de solution. Le champion du monde des moins de 20 ans, le plus grand espoir du football français, doit apporter sa sûreté technique et cette capacité unique qu'il a de franchir les lignes et de se projeter vers l'avant.
Le 4-4-2, totalement inopérant vendredi, sera-t-il maintenu ou Didier Deschamps préférera-t-il revenir au schéma préférentiel de l'équipe de France en 4-2-3-1, histoire de repositionner Mathieu Valbuena dans l'axe, son poste de prédilection ? Pour l'instant, le patron des Bleus tourne en rond sans trouver la solution idéale.
L'état physique de Franck Ribéry est une autre question majeure. Le staff français gardait bon espoir d'aligner le Bavarois, touché au fessier et resté en soins samedi et dimanche. Un forfait du meilleur joueur UEFA de la saison serait un gros coup dur pour une formation sans assurance et qui serait alors privée de son leader technique.
Mais au-delà de l'aspect purement comptable, c'est donc aussi un peu de confiance en soi que les Bleus veulent retrouver à Gomel, cité biélorusse sans charme qui semble encore figée dans l'ère soviétique et située à seulement 132 km de Tchernobyl, lieu de la catastrophe nucléaire de 1986.
FRANCE 24 avec dépêches