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Mathieu Valbuena (photo) et les Bleus ont été tenus en échec par les Diables rouges belges (0-0), mercredi en amical à Bruxelles, au terme d'une partie animée et équilibrée. Ils mettent ainsi fin à une série de trois défaites d'affilée.

L'équipe de France a interrompu mercredi sa série de défaites en allant chercher un match nul 0-0 en Belgique au terme d'une rencontre plutôt animée pour un amical du mois d'août mais qui a confirmé les difficultés offensives des Bleus.

Si les hommes de Didier Deschamps ont relevé un peu la tête après les revers contre l'Espagne, l'Uruguay et le Brésil, ils ont parfois souffert face une sélection belge à laquelle est promis un bel avenir.

"Il y avait un moment qu'on perdait. C'était un match de bon niveau, ça aurait mérité des buts. On aurait pu en prendre mais on aurait pu en marquer", a résumé Deschamps sur TF1.

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"Pour un match du mois d'août, c'était plutôt intéressant", a ajouté le sélectionneur qui a ainsi offert à Eric Abidal, revenu d'une greffe du foie, sa 62e sélection, un an et demi
après la dernière, et a vu Samir Nasri, comme prévu.

Il a aussi expérimenté au milieu en associant Josuha Guilavogui (deux sélections) et Geoffrey Kondogbia, le nouvel arrivant, puisqu'il sera privé de trois piliers - Yohan Cabaye, Blaise Matuidi et Paul Pogba - en match de qualification pour la Coupe du monde, en Géorgie le mois prochain.

Les deux jeunes milieux ont été un peu à la peine en début de match. Car si les Bleus ont manifesté une volonté de ne pas lâcher le ballon trop vite, de construire et de s'appuyer sur les latéraux Gaël Clichy et Bacary Sagna, ils se sont découverts et ont laissé des espaces aux rapides joueurs belges.

Le premier contre, après cinq minutes, a été mal négocié. Sur un autre débordement du remuant Kevin De Bruyne, Laurent Koscielny a coupé de justesse devant Marouane Fellaini (16e).

En difficulté à la récupération, les hommes de Didier Deschamps ont ployé sous l'orage matérialisé par de nouvelles tentatives d'Eden Hazard (21e) ou un contre en surnombre gâché par un De Bruyne pour une fois peu inspiré.

Il a fallu attendre la demi-heure pour obtenir une bonne séquence française qui a vu tour à tour Kondogbia être contré à la suite d'un corner et Franck Ribéry frapper au-dessus.

Et si De Bruyne s'est encore signalé en ratant le cadre (38e), la fin de première période a été plutôt française mais des approximations de Benzema, une bonne intervention de Vincent Kompany devant l'attaquant du Real (43e) et une ultime frappe
non cadrée ont conduit les deux équipes aux vestiaires à 0-0.

Benzema enchaîne...

Didier Deschamps, qui avait dit avoir vu de bonnes choses pendant ces 45 premières minutes, aura peut-être moins aimé le quart d'heure suivant qui a vu les Belges, dans le sillage d'un Romelu Lukaku percutant, se procurer nombre d'occasions.

Paradoxalement, la meilleure a été pour Benzema, encore, qui a raté la cible de près sur un excellent centre de Mathieu Valbuena (59e), dont la complicité naissante avec Dimitri Payet n'a en revanche pas vraiment répondu aux attentes.

Fellaini a encore fait trembler Hugo Lloris avant que Samir Nasri, l'ancien banni, ne fasse son retour en Bleu peu après l'heure de jeu, et obtienne ainsi sa 36e sélection, plus d'un an après la dernière, en quart de finale de l'Euro.

Le joueur de Manchester City n'a cependant pas été impliqué dans l'occasion suivante qui a vu Benzema hériter d'un ballon contré au deuxième poteau et voir le gardien Thibaut Courtois sortir très vite dans ses pieds (66e).

L'ancien Lyonnais a quitté la pelouse peu après. Il a ainsi signé un 14e match en bleu sans marquer et si le manque de bons ballons à jouer peut parfois expliquer son inefficacité - 15 buts en 59 sélections - cela ne suffira pas après ce match.

La dernière très bonne opportunité a été pour la Belgique et Kevin Mirallas, servi par l'excellent De Bruyne, qui a manqué le coche de près, quelques secondes après son entrée en jeu (77e).

L'illustration d'une rencontre animée mais avec du déchet de part et d'autre. Comme souvent chez des Bleus qui devront être plus incisifs le 6 septembre en Géorgie et quatre jours plus tard en Biélorussie, quand ne pas perdre ne suffira pas.

Reuters